Nouvelles. Tome 5 (Troisième partie XXXIV-LXVIII Quatrième partie I-XXVIII)
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- Nombre de pages700
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.88 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 4,6 cm
- ISBN978-2-251-45060-5
- EAN9782251450605
- Date de parution21/02/2020
- CollectionBibliothèque Italienne
- ÉditeurBelles Lettres
- Directeur de publicationAdelin-Charles Fiorato
- Directeur de publicationAlain Godard
- Directeur de publicationDelmo Maestri
Résumé
Le conteur italien Matteo Bandello (1484-1561), qui a commencé sa carrière comme moine dominicain et l'a achevée comme évêque d'Agen, occupe une place singulière dans le vaste panorama de la littérature narrative de la Renaissance. Lettré éduqué à l'école scolastique, puis humaniste lombarde (il écrit en latin jusque dans les années 1530), il est en effet le conteur qui s'écarte le plus résolument de la tradition instaurée par Boccace, alors que celle-ci domine largement la littérature en prose au XVIe siècle.
Dédaignant l'élégance stylistique, où excellaient les Florentins, ainsi que la rigoureuse cohérence dramatique et morale du récit décaméronien, Bandello apporte dans la nouvelle plus de liberté d'écriture, de désinvolture et de vivacité, à quoi s'ajoutent le sens du tragique, le goût de la chronique et du "vécu" quotidien, de la trame saisissante et intéressante par elle-même, indépendamment de sa signification idéologique et de sa portée morale.
La présentation épistolaire et autobiographique des nouvelles, simples "accidents" nés de simples occasions, confère au cadre et aux récits une extrême mobilité. Cette structure privilégie en effet le particulier, le discontinu, l'aléatoire de l'histoire : en un mot l'exubérance débordante de la vie. Les tableaux successifs de ces sociétés narratives occasionnelles et les faits divers auxquels se réduit souvent l'aventure humaine, selon le conteur, traduisent ainsi une représentation kaléidoscopique de l'encyclopédique univers bandellien.
Le cinquième tome de cette édition propose les nouvelles XXXIV à LXVIII de la Troisième Partie et I à XXVIII de la Quatrième Partie, en bilingue italien/français.
Dédaignant l'élégance stylistique, où excellaient les Florentins, ainsi que la rigoureuse cohérence dramatique et morale du récit décaméronien, Bandello apporte dans la nouvelle plus de liberté d'écriture, de désinvolture et de vivacité, à quoi s'ajoutent le sens du tragique, le goût de la chronique et du "vécu" quotidien, de la trame saisissante et intéressante par elle-même, indépendamment de sa signification idéologique et de sa portée morale.
La présentation épistolaire et autobiographique des nouvelles, simples "accidents" nés de simples occasions, confère au cadre et aux récits une extrême mobilité. Cette structure privilégie en effet le particulier, le discontinu, l'aléatoire de l'histoire : en un mot l'exubérance débordante de la vie. Les tableaux successifs de ces sociétés narratives occasionnelles et les faits divers auxquels se réduit souvent l'aventure humaine, selon le conteur, traduisent ainsi une représentation kaléidoscopique de l'encyclopédique univers bandellien.
Le cinquième tome de cette édition propose les nouvelles XXXIV à LXVIII de la Troisième Partie et I à XXVIII de la Quatrième Partie, en bilingue italien/français.
Le conteur italien Matteo Bandello (1484-1561), qui a commencé sa carrière comme moine dominicain et l'a achevée comme évêque d'Agen, occupe une place singulière dans le vaste panorama de la littérature narrative de la Renaissance. Lettré éduqué à l'école scolastique, puis humaniste lombarde (il écrit en latin jusque dans les années 1530), il est en effet le conteur qui s'écarte le plus résolument de la tradition instaurée par Boccace, alors que celle-ci domine largement la littérature en prose au XVIe siècle.
Dédaignant l'élégance stylistique, où excellaient les Florentins, ainsi que la rigoureuse cohérence dramatique et morale du récit décaméronien, Bandello apporte dans la nouvelle plus de liberté d'écriture, de désinvolture et de vivacité, à quoi s'ajoutent le sens du tragique, le goût de la chronique et du "vécu" quotidien, de la trame saisissante et intéressante par elle-même, indépendamment de sa signification idéologique et de sa portée morale.
La présentation épistolaire et autobiographique des nouvelles, simples "accidents" nés de simples occasions, confère au cadre et aux récits une extrême mobilité. Cette structure privilégie en effet le particulier, le discontinu, l'aléatoire de l'histoire : en un mot l'exubérance débordante de la vie. Les tableaux successifs de ces sociétés narratives occasionnelles et les faits divers auxquels se réduit souvent l'aventure humaine, selon le conteur, traduisent ainsi une représentation kaléidoscopique de l'encyclopédique univers bandellien.
Le cinquième tome de cette édition propose les nouvelles XXXIV à LXVIII de la Troisième Partie et I à XXVIII de la Quatrième Partie, en bilingue italien/français.
Dédaignant l'élégance stylistique, où excellaient les Florentins, ainsi que la rigoureuse cohérence dramatique et morale du récit décaméronien, Bandello apporte dans la nouvelle plus de liberté d'écriture, de désinvolture et de vivacité, à quoi s'ajoutent le sens du tragique, le goût de la chronique et du "vécu" quotidien, de la trame saisissante et intéressante par elle-même, indépendamment de sa signification idéologique et de sa portée morale.
La présentation épistolaire et autobiographique des nouvelles, simples "accidents" nés de simples occasions, confère au cadre et aux récits une extrême mobilité. Cette structure privilégie en effet le particulier, le discontinu, l'aléatoire de l'histoire : en un mot l'exubérance débordante de la vie. Les tableaux successifs de ces sociétés narratives occasionnelles et les faits divers auxquels se réduit souvent l'aventure humaine, selon le conteur, traduisent ainsi une représentation kaléidoscopique de l'encyclopédique univers bandellien.
Le cinquième tome de cette édition propose les nouvelles XXXIV à LXVIII de la Troisième Partie et I à XXVIII de la Quatrième Partie, en bilingue italien/français.