Nous rêvions juste de liberté

J'ai été complètement captivée par ce livre ! Bien que j'aie mis du temps à me plonger dedans, l'enthousiasme débordant de nombreux lecteurs a finalement eu raison de ma résistance, et je ne le regrette absolument pas. Ce récit écrit à la première personne est tout simplement exceptionnel. Tel un coup de poing, il remet en question nos habitudes quotidiennes tout en véhiculant des valeurs essentielles telles que la loyauté, le respect et l'honneur. Nous avons tendance à nous laisser emporter par le train-train quotidien ; métro, boulot, dodo… Mais ce livre nous offre une chance inestimable de sortir de cette routine ! En suivant Bohem et sa bande de motards, on partage leur vie, on ressent leurs souffrances liées à une enfance pas comme les autres, ainsi que leurs émotions intenses : faiblesses, déboires, éclats de rire et peines. Surtout, on découvre leur amitié avec un grand A et leur soif d'aventure. Je me suis même imaginée derrière Bohem sur sa moto... La liberté m'a envahie ; j'ai retrouvé ma jeunesse ! Une palette d'émotions m'a traversée grâce à ce livre. Un immense merci à monsieur Lœvenbruck pour cette quête initiatique qui m'a tant émue – c'est la première fois que je pleure en lisant un livre. J'ai eu du mal à le refermer, car j'avais l'impression d'abandonner Bohem et cette magnifique amitié. Ce genre d'œuvre reste gravé en nous et laisse un vide une fois terminé ; "Nous rêvions juste de liberté" fait partie de ces livres inoubliables… Quelle belle leçon de vie ! Ne manquez pas l'occasion de lire ce chef-d'œuvre, même si vous n'êtes pas fan des motos (pour ma part, j'adore) ! Lisez-le pour son humanité touchante, son esprit rêveur et bohème... pour retrouver votre sentiment de liberté.

Une histoire extraordinaire qui nous fait voyager aux Etats-Unis, une histoire à la fois gaie et triste, poétique aussi. Un style incroyable. Chapeau ! j'ai offert ce livre à plusieurs amis.

Cher Vous, Ce n’est pas souvent qu’un livre te fout une claque dans la gueule… Je sais, je suis grossier, c’est comme ça, c’est bien parfois la grossièreté, puis là, vu que c’est une vraie putain de claque dans la gueule, c’est mérité ! Je ne sais même pas comment t’en parler ? C’est simple, Henri, il a mis un coup de kick, la bécane a démarré, il est devenu Bohème, toi, je ne sais pas si tu étais la Fouine, Oscar ou un autre, mais tu étais là, perché sur une selle de cuir qui te tannait le cul. Le trèpe dans les cheveux, tu te sentais aspiré par le vent de liberté que t’offrait Henri. Ah ce que tu étais bien, t’oubliais toutes tes emmerdes, t’avais une banane mon pote, tu venais de tomber dans un roman antidépresseur ! En pleine poire tu as repris des bouts de ta jeunesse, celle qui tu as vécu, ou celle que tu aurais rêvé avoir ! Tu as bouffé de l’asphalte, les reins en compote, le soleil qui te brûlait la peau, te faisait plisser les yeux, mais tu en voulais encore plus, alors tu tournais la poignée des gaz, tu filais comme un fou sur la route, avec des méchants riffs de gratte dans les esgourdes. Vache tu t’en souviens comme c’était bon ? Pour une fois tu ne voulais pas tourner les pages du bouquin, tu voulais continuer de t’évader de ton quotidien, toi qui es rentré dans le rang… comme nous tous… Puis il a bien fallu le finir ce livre, prendre une dernière claque, filée par Henri him-self, la pogne pleine de bagouses, ça pique… Après, t’ose même pas le ranger le book, non, tu le laisses un peu, beaucoup, sur ton bureau, histoire de te tirer de temps à autre en relisant quelques pages… Nous rêvions juste de liberté ce n’est pas un bon livre, non, c’est DÉJÀ un livre culte ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/09/24/37658897.html