Nouilles froides à Pyongyang
Edition en gros caractères

Par : Jean-Luc Coatalem
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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-84868-494-9
  • EAN9782848684949
  • Date de parution29/08/2013
  • CollectionRécit
  • ÉditeurEditions de la Loupe

Résumé

Nul n'entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d'une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim. Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l'endroit autant que l'envers de ce pays clos mais fissuré.
Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l'on en savait moins sur lui que sur... nos galaxies lointaines. Jean-Luc Coatalem, rédacteur en chef adjoint à Géo est l'auteur chez Grasset de Mission au Paraguay (1996), Le Fils du fakir (1998), Je suis dans les mers du Sud (prix des Deux-Magots, 2002), La consolation des voyages (2004) et, récemment, Le dernier roi d'Angkor (2010).
Il a reçu le Prix Roger-Nimier en 2012 pour Le Gouverneur d'Antipodia (Le Dilettante, 2012 et J'ai Lu).
Nul n'entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d'une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim. Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l'endroit autant que l'envers de ce pays clos mais fissuré.
Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l'on en savait moins sur lui que sur... nos galaxies lointaines. Jean-Luc Coatalem, rédacteur en chef adjoint à Géo est l'auteur chez Grasset de Mission au Paraguay (1996), Le Fils du fakir (1998), Je suis dans les mers du Sud (prix des Deux-Magots, 2002), La consolation des voyages (2004) et, récemment, Le dernier roi d'Angkor (2010).
Il a reçu le Prix Roger-Nimier en 2012 pour Le Gouverneur d'Antipodia (Le Dilettante, 2012 et J'ai Lu).

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 8 notes dont 4 avis lecteurs
Voyage dans une autre dimension
Ce voyage en Corée du Nord est assez ahurissant. Je trouve qu'il donne finalement peu de matière à JL Coatalem tellement celui-ci est encadré par ces "guides", gardiens plutôt. Et pourtant le peu qu'en voit l'auteur dévoile tout de ce pays, entre endoctriment, survie et la vie tout court. L'auteur parvient même à nous faire espérer un espace terrestre comme un autre lorsqu'ils partent en randonnée...
Ce voyage en Corée du Nord est assez ahurissant. Je trouve qu'il donne finalement peu de matière à JL Coatalem tellement celui-ci est encadré par ces "guides", gardiens plutôt. Et pourtant le peu qu'en voit l'auteur dévoile tout de ce pays, entre endoctriment, survie et la vie tout court. L'auteur parvient même à nous faire espérer un espace terrestre comme un autre lorsqu'ils partent en randonnée...
Critique de Rachel, bibliothécaire
JL Coatalem, rédacteur en chef du magazine Géo, écrivain voyageur (le dernier roi d'Angkor, le Gouverneur d'Antipodia) s'attaque cette fois ci à un des pays les plus fermés du monde : la Corée du Nord. Sous une vraie-fausse identité de représentant d'agence de tourisme pour occidentaux, (les journalistes sont interdits de séjour dans ce pays) et accompagné par un ami, JL Coatalem obtient un visa d'entrée pour cette dictature communiste d'un autre âge. Il nous livre ici son journal de voyage d'un circuit hors du temps, organisé au millimètre près par les autorités. Un commentaire en refermant ce livre ? La réalité dépasse la fiction, et elle se déroule en 2013. Edifiant !
JL Coatalem, rédacteur en chef du magazine Géo, écrivain voyageur (le dernier roi d'Angkor, le Gouverneur d'Antipodia) s'attaque cette fois ci à un des pays les plus fermés du monde : la Corée du Nord. Sous une vraie-fausse identité de représentant d'agence de tourisme pour occidentaux, (les journalistes sont interdits de séjour dans ce pays) et accompagné par un ami, JL Coatalem obtient un visa d'entrée pour cette dictature communiste d'un autre âge. Il nous livre ici son journal de voyage d'un circuit hors du temps, organisé au millimètre près par les autorités. Un commentaire en refermant ce livre ? La réalité dépasse la fiction, et elle se déroule en 2013. Edifiant !
G.O. au pays des Kim
Jean-Luc Coatalem, rédacteur en chef adjoint à Géo a-t’il eu envie de jouer les G.O. en Corée du Nord ? Jeu de mots très facile, j’en conviens, mais vous me connaissez, je ne sais résister. C’est sous le projet fallacieux d’un potentiel touristique formidable en Corée du Nord que l’auteur obtient le fameux sésame pour pénétrer le pays le plus fermé au monde. Son ami Clorinde se joindra à lui. Voyage ubuesque, qu’il détaillera sur un petit carnet caché dans la doublure de sa valise fermée par un code et écrit dans les toilettes. Il va découvrir une prison à ciel ouvert, un pays plus qu’exsangue ou la malnutrition fait des ravages, mais… on ne le lui montrera pas. Il visitera, entre autre joyeuseté, un studio de cinéma avec des rues grandeur nature. J’ai eu l’impression tout au long de ce livre que c’était cela ce pays, un studio de cinéma où le scénario est écrit, où les acteurs guides récitent leur texte appris par cœur, où la voiture ne peut dévier d’un iota, où Jean-Luc Coatalem et son ami sont prisonniers dans leur hôtel dès la fin du dîner. Surtout ne pas changer de ce qui est prévu et les Kim, c’est ainsi qu’il a nommé leurs guide, chauffeur et surveillant des deux autres (mais se surveillent mutuellement). Ils auront, durant leur séjour, leur comptant de doctrines, de bourrage de crâne, de courbettes devant les portraits des Kim-Il-sung, Kim Jong-Il, Kim-Jong-Un (cités dans l’ordre de l’apparition dans la vie, à savoir, le grand-père mort et déifié, le fils mort depuis ce voyage et certainement tout autant déifié et le petit-fils qui règne sur son « bon peuple ». Je doute que le petit dernier, bien qu’élevé dans des écoles privées suisses, fasse entrer un brin de liberté de peur de faire s’écrouler le colosse aux pieds d’argile. Jean-Luc Coatalem savait très bien, en allant en RPCN que liberté est un mot et une façon de vivre interdits, mais la réalité dépasse la fiction. Quelques avantages :il n’y a pas de bouchons sur les routes. Vous aurez l’impression de revenir de la planète Mars pour beaucoup moins cher et en moins de temps ou d’une remontée dans le temps. Mince, il faut positiver ! Question gastronomie, entre les nouilles froides même pas bonnes, la soupe à la grimace et les couleuvres qu’on leur fait avaler, sans compter les brouets qu’on leur fait manger aux repas, il y a mieux, beaucoup mieux. Heureusement, les livres qu’ils ont apportés avec eux leur permettre de supporter le néant. A ce sujet, j’ai beaucoup aimé le passage du livre laissé dans la poubelle de sa chambre. J’ai souri à l’écriture quelque fois caustique, mais je souriais jaune (non, pas de jeux de mots, je serai stoïque malgré l’envie) en pensant à ces millions de coréens, dont le lavage de cerveau permanent commence dès le plus jeune âge, qui supportent au quotidien les folies kimiesques. Jean-Luc Coatalem est un très bon guide puisqu’il réussit à nous intéresser à ce pays fantomatique et non fantasmagorique. Il termine son livre par « Faut-il rire ou bien pleurer ? » Rire jaune sûrement. Cela me rappelle un voyage en URSS à Leningrad, c’était les noms à l’époque. Le soir, nous étions en juin, nous sommes allés nous promener. Une ambulance nous suivait partout. Pratique si vous vous cassez la figure ou vous vous perdez !!!
Jean-Luc Coatalem, rédacteur en chef adjoint à Géo a-t’il eu envie de jouer les G.O. en Corée du Nord ? Jeu de mots très facile, j’en conviens, mais vous me connaissez, je ne sais résister. C’est sous le projet fallacieux d’un potentiel touristique formidable en Corée du Nord que l’auteur obtient le fameux sésame pour pénétrer le pays le plus fermé au monde. Son ami Clorinde se joindra à lui. Voyage ubuesque, qu’il détaillera sur un petit carnet caché dans la doublure de sa valise fermée par un code et écrit dans les toilettes. Il va découvrir une prison à ciel ouvert, un pays plus qu’exsangue ou la malnutrition fait des ravages, mais… on ne le lui montrera pas. Il visitera, entre autre joyeuseté, un studio de cinéma avec des rues grandeur nature. J’ai eu l’impression tout au long de ce livre que c’était cela ce pays, un studio de cinéma où le scénario est écrit, où les acteurs guides récitent leur texte appris par cœur, où la voiture ne peut dévier d’un iota, où Jean-Luc Coatalem et son ami sont prisonniers dans leur hôtel dès la fin du dîner. Surtout ne pas changer de ce qui est prévu et les Kim, c’est ainsi qu’il a nommé leurs guide, chauffeur et surveillant des deux autres (mais se surveillent mutuellement). Ils auront, durant leur séjour, leur comptant de doctrines, de bourrage de crâne, de courbettes devant les portraits des Kim-Il-sung, Kim Jong-Il, Kim-Jong-Un (cités dans l’ordre de l’apparition dans la vie, à savoir, le grand-père mort et déifié, le fils mort depuis ce voyage et certainement tout autant déifié et le petit-fils qui règne sur son « bon peuple ». Je doute que le petit dernier, bien qu’élevé dans des écoles privées suisses, fasse entrer un brin de liberté de peur de faire s’écrouler le colosse aux pieds d’argile. Jean-Luc Coatalem savait très bien, en allant en RPCN que liberté est un mot et une façon de vivre interdits, mais la réalité dépasse la fiction. Quelques avantages :il n’y a pas de bouchons sur les routes. Vous aurez l’impression de revenir de la planète Mars pour beaucoup moins cher et en moins de temps ou d’une remontée dans le temps. Mince, il faut positiver ! Question gastronomie, entre les nouilles froides même pas bonnes, la soupe à la grimace et les couleuvres qu’on leur fait avaler, sans compter les brouets qu’on leur fait manger aux repas, il y a mieux, beaucoup mieux. Heureusement, les livres qu’ils ont apportés avec eux leur permettre de supporter le néant. A ce sujet, j’ai beaucoup aimé le passage du livre laissé dans la poubelle de sa chambre. J’ai souri à l’écriture quelque fois caustique, mais je souriais jaune (non, pas de jeux de mots, je serai stoïque malgré l’envie) en pensant à ces millions de coréens, dont le lavage de cerveau permanent commence dès le plus jeune âge, qui supportent au quotidien les folies kimiesques. Jean-Luc Coatalem est un très bon guide puisqu’il réussit à nous intéresser à ce pays fantomatique et non fantasmagorique. Il termine son livre par « Faut-il rire ou bien pleurer ? » Rire jaune sûrement. Cela me rappelle un voyage en URSS à Leningrad, c’était les noms à l’époque. Le soir, nous étions en juin, nous sommes allés nous promener. Une ambulance nous suivait partout. Pratique si vous vous cassez la figure ou vous vous perdez !!!
Peintures
Jacques de Loustal
Grand Format
32,00 €