Jean Schlumberger (1877-1968) est l'un des fondateurs de La NRF, dont il assure la codirection de 1909 à 1912. Ami d'André Gide, comme lui d'éducation protestante avant de prendre ses distances avec la religion, il publie des romans (Un homme heureux, Le Lion devenu vieux), des pièces (La Mort de Sparte) et des essais (Plaisir à Corneille).
Notes sur la vie littéraire
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- Nombre de pages468
- PrésentationBroché
- Poids0.475 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,0 cm
- ISBN2-07-074814-6
- EAN9782070748143
- Date de parution13/01/1999
- CollectionLes cahiers de la NRF
- ÉditeurGallimard
Résumé
Durant plus de soixante années de vie littéraire, Jean Schlumberger a consigné dans ses Carnets intimes des discussions auxquelles il a participé, ainsi que des épisodes qui lui furent rapportés, autour de Gide, Claudel, Copeau, Martin du Gard, parmi les plus illustres des collaborateurs de La Nouvelle Revue Française. D'un côté un " juge " qui observe et note, de l'autre des écrivains qui s'expriment et se livrent, parfois malgré eux.
Son approche tout à la fois tolérante et non complaisante des êtres, la pertinence de ses vues rendent son témoignage des plus précieux car il ne s'y mêle ni rancœur ni fiel. Et, parmi les surprises que révéleront ces Notes sur la vie littéraire, on retiendra assurément ses sentiments mitigés envers Proust et son rôle dans le refus initial de la Recherche.
Ne pouvant prétendre avoir eu raison seul contre tous, Schlumberger, dont la discrétion était comme une seconde nature, avait préféré se taire. Il est temps de l'écouter.
Durant plus de soixante années de vie littéraire, Jean Schlumberger a consigné dans ses Carnets intimes des discussions auxquelles il a participé, ainsi que des épisodes qui lui furent rapportés, autour de Gide, Claudel, Copeau, Martin du Gard, parmi les plus illustres des collaborateurs de La Nouvelle Revue Française. D'un côté un " juge " qui observe et note, de l'autre des écrivains qui s'expriment et se livrent, parfois malgré eux.
Son approche tout à la fois tolérante et non complaisante des êtres, la pertinence de ses vues rendent son témoignage des plus précieux car il ne s'y mêle ni rancœur ni fiel. Et, parmi les surprises que révéleront ces Notes sur la vie littéraire, on retiendra assurément ses sentiments mitigés envers Proust et son rôle dans le refus initial de la Recherche.
Ne pouvant prétendre avoir eu raison seul contre tous, Schlumberger, dont la discrétion était comme une seconde nature, avait préféré se taire. Il est temps de l'écouter.