Les notes journalières de hauts dignitaires et de fonctionnaires, nikki, sont parmi les sources les plus importantes de l'histoire du Japon des XIe et XIIe siècles. Les notes de Fujiwara no Sukefusa (1007-1057) sont d'autant plus précieuses que le règne de l'empereur Gozukaku (10361045) est assez mal documenté. Ces notes de caractère personnel avaient souvent pour fonction d'être un réservoir de précédents et de fournir des modèles pour l'organisation de cérémonies et pour la tenue de procédures administratives.
Elles présentent donc l'inconvénient de montrer plus la manière de faire que le sens des actions relatées ou le contenu des textes promulgués. En dépit de cette limitation due au genre et à la finalité des notes journalières, celles de Sukefusa fournissent quantité de renseignements sur la vie de la cour, la gestion du personnel, l'importance des factions, les croyances. Mais surtout elles décrivent de manière très vivante les relations entre l'empereur et le grand chancelier, ce qui peut alimenter le débat ancien et jamais terminé sur le rôle réel de l'empereur et la nature de l'autorité du grand chancelier.
Les notes journalières de hauts dignitaires et de fonctionnaires, nikki, sont parmi les sources les plus importantes de l'histoire du Japon des XIe et XIIe siècles. Les notes de Fujiwara no Sukefusa (1007-1057) sont d'autant plus précieuses que le règne de l'empereur Gozukaku (10361045) est assez mal documenté. Ces notes de caractère personnel avaient souvent pour fonction d'être un réservoir de précédents et de fournir des modèles pour l'organisation de cérémonies et pour la tenue de procédures administratives.
Elles présentent donc l'inconvénient de montrer plus la manière de faire que le sens des actions relatées ou le contenu des textes promulgués. En dépit de cette limitation due au genre et à la finalité des notes journalières, celles de Sukefusa fournissent quantité de renseignements sur la vie de la cour, la gestion du personnel, l'importance des factions, les croyances. Mais surtout elles décrivent de manière très vivante les relations entre l'empereur et le grand chancelier, ce qui peut alimenter le débat ancien et jamais terminé sur le rôle réel de l'empereur et la nature de l'autorité du grand chancelier.