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La notation en milieu scolaire et plus spécifiquement en éducation physique fait débat. Or ce débat est souvent idéologique sans réel fondement scientifique. Si les études sur la notation foisonnent, celles sur l'absence de notation et ses effets sur les enseignants ou les élèves, en particulier en éducation physique, restent lacunaires. Cet ouvrage est le fruit d'une étude comparative entre trois cantons de Suisse romande aux modes de communication de l'évaluation sommative différents en éducation physique : le canton de Genève où une note certificative est de mise ; le canton du Jura où les élèves sont notés, mais la note ne compte pas pour la moyenne générale (note non certificative) ; le canton de Vaud où est utilisé un livret d'évaluation (sans note).
Afin d'appréhender au mieux la réalité des pratiques, conceptions et perceptions dans chaque contexte, cette étude a été menée auprès d'un grand nombre d'élèves et enseignants du secondaire 1 (équivalent au collège en France) en combinant une approche par questionnaires (3967 élèves, 214 enseignants) et une approche par entretiens ante et post-intervention (26 élèves et 10 enseignants). Cet ouvrage permet d'apporter des connaissances nouvelles et une consistance scientifique au débat largement idéologique sur la notation en éducation physique.
Il permet de mettre en exergue les incidences de l'évaluation sommative et de ses différents modes de communication (note certificative, note non certificative, absence de note) sur différents facteurs reliés à l'enseignement, l'apprentissage et la reconnaissance de l'éducation physique et de ses enseignants à l'école.
