• Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages312
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,9 cm
  • ISBN2-07-070675-3
  • EAN9782070706754
  • Date de parution01/04/1986
  • CollectionBlanche
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Non, ouvrage de critique, a été écrit en roumain, entre 1930 et 1933, lorsque Ionesco avait vingt ans. Dans une première partie, Ionesco attaque violemment trois gloires reconnues de la littérature roumaine : le poète Tudor Arghezi, le poète Ion Barbu et le romancier Camil Petresco. En fait, plus qu'à eux, il s'en prend aux critiques qui les ont encensés. Ces essais critiques sont entrecoupés de passages où l'on reconnaît les grands thèmes de Ionesco : dans une sorte de journal, des réflexions sur la vanité du métier de critique et surtout sur la peur de la mort, leitmotiv le plus essentiel de toute l'oeuvre de Ionesco : "Je vais mou-ou-ou-ou·ou-ou-rir." La seconde partie est une suite d'essais sur la critique.
Ionesco essaie d'y démontrer la vanité de la critique, et même son impossibilité. Et aussi l'impossibilité et l'absurdité de l'art. Il s'amuse, par exemple, à écrire un éloge dithyrambique puis un éreintement de La Nuit bengali de Mircea Eliade. Il retrace de façon caricaturale la carrière type d'un écrivain en Roumanie. Il avance des paradoxes sur le roman, et sur le génie littéraire. Dès qu'on s'exprime, on cesse d'être soi-même.
La valeur esthétique n'existe pas. "Si Dieu existe, à quoi bon faire de la littérature ? Si Dieu n'existe pas, alors, à quoi bon faire de la littérature ?" Dans la Roumanie d'alors, le jeune Ionesco était ce qu'on appelait "négativiste". Le lecteur français y reconnaîtra ce regard clownesque et angoissé à la fois devant l'évidence de l'absurde, qui est au coeur même de son théâtre.
Non, ouvrage de critique, a été écrit en roumain, entre 1930 et 1933, lorsque Ionesco avait vingt ans. Dans une première partie, Ionesco attaque violemment trois gloires reconnues de la littérature roumaine : le poète Tudor Arghezi, le poète Ion Barbu et le romancier Camil Petresco. En fait, plus qu'à eux, il s'en prend aux critiques qui les ont encensés. Ces essais critiques sont entrecoupés de passages où l'on reconnaît les grands thèmes de Ionesco : dans une sorte de journal, des réflexions sur la vanité du métier de critique et surtout sur la peur de la mort, leitmotiv le plus essentiel de toute l'oeuvre de Ionesco : "Je vais mou-ou-ou-ou·ou-ou-rir." La seconde partie est une suite d'essais sur la critique.
Ionesco essaie d'y démontrer la vanité de la critique, et même son impossibilité. Et aussi l'impossibilité et l'absurdité de l'art. Il s'amuse, par exemple, à écrire un éloge dithyrambique puis un éreintement de La Nuit bengali de Mircea Eliade. Il retrace de façon caricaturale la carrière type d'un écrivain en Roumanie. Il avance des paradoxes sur le roman, et sur le génie littéraire. Dès qu'on s'exprime, on cesse d'être soi-même.
La valeur esthétique n'existe pas. "Si Dieu existe, à quoi bon faire de la littérature ? Si Dieu n'existe pas, alors, à quoi bon faire de la littérature ?" Dans la Roumanie d'alors, le jeune Ionesco était ce qu'on appelait "négativiste". Le lecteur français y reconnaîtra ce regard clownesque et angoissé à la fois devant l'évidence de l'absurde, qui est au coeur même de son théâtre.
Eugène Ionesco
Né le 26 Novembre 1909 à Slatina en Roumanie, Eugène Ionesco est mort à Paris le 28 Mars 1994. Dramaturge français d’origine roumaine, il développe très tôt un goût prononcé pour la littérature. Son père ne l’accepte pas. En effet, ce dernier souhaiterait le voir devenir ingénieur. Ionesco entretient alors une relation exécrable avec un père tyrannique et autoritaire. Ce rapport conflictuel entre Eugène Ionesco et son père sera une source d’inspiration dans la rédaction de l’œuvre « Rhinocéros ». C’est l’histoire absurde d’une épidémie qui défraie la chronique et transforme tous les habitants d’une ville en rhinocéros. Dans cette pièce de 4 tableaux pour 3 actes, Ionesco aborde les thèmes de la résistance au pouvoir illégitime, le conformisme et la montée des régimes totalitaires. Pionnier du théâtre de l’absurde, il publie « La leçon ». Dans cette pièce théâtrale, l’auteur dénonce cette fâcheuse tendance humaine qui tend à souiller l’innocence au lieu de la préserver. Il relate l’histoire d’un professeur qui donne des cours à une élève. Malheureusement, la jeune bachelière n’y comprend rien et l’enseignant devient très agressif. Comment tout cela va se terminer ? La lecture de ce livre en vaut le coup.
Rhinocéros
4.5/5
3.2/5
Eugène Ionesco
Poche
8,50 €
Rhinocéros
4.5/5
3.2/5
Eugène Ionesco
E-book
8,99 €
La Leçon
5/5
Eugène Ionesco
Poche
7,60 €
La Leçon
5/5
Eugène Ionesco
E-book
7,49 €
3 nouvelles engagées
Eugène Ionesco, Dino Buzzati, Vladimir Pozner
Poche
4,95 €
3 nouvelles engagées
Eugène Ionesco, Dino Buzzati, Vladimir Pozner
E-book
3,49 €
Rhinocéros
4.5/5
3.2/5
Eugène Ionesco
Poche
9,00 €
Le roi se meurt
5/5
4/5
Eugène Ionesco
Poche
5,50 €
Le roi se meurt
5/5
4/5
Eugène Ionesco
E-book
7,99 €
Le solitaire
Eugène Ionesco
Poche
8,00 €
La Cantatrice chauve
3.7/5
Eugène Ionesco
E-book
7,49 €
Le Solitaire
Eugène Ionesco
E-book
6,99 €