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Septembre 1884. Nézida. Ils parlent d'elle. Ils ont grandi ensemble, l'ont côtoyée a? l'école et au temple, au hameau et au village lors des marchés et des fêtes. Elle est de retour parmi eux, sur les hautes terres de la Drôme provençale où s'accrochent les familles protestantes depuis des siècles. C'est là qu'elle a été baptisée d'un prénom singulier. Elle a choisi la liberté et l'indépendance. Elle a su ne pas être captive d'une vie toute tracée et s'épanouir à la ville.
Sur son passage, elle n'a cessé de soulever l'étonnement et la réprobation. Et l'admiration aussi, même chez ceux qui ne pouvaient comprendre son opiniâtreté a? ne rien renier, ni les siens ni elle-même, et accepter sa volonté d'être une femme inscrite dans la société, loin des frivolités mondaines. Une vie trop brève, fulgurante comme le vent sur les pierres de Dieulefit.
Émancipation d’une jeune paysanne
Ce premier roman est une révélation. Avec «Nézida », Valérie Paturaud partage son amour pour une région, la Drôme et pour une époque, la IIIe République suite à la chute de Napoléon III. Elle nous parle de Féminisme dans ce récit polyphonique. Dépeinte par plusieurs de ses proches, cette jeune paysanne au courage inébranlable s’est émancipée et est restée libre dans tous ses choix de vie. Une belle découverte et surtout une auteure à suivre.