Néo-fascisme et idéologie du désir. Genèse du libéralisme libertaire
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- Nombre de pages132
- PrésentationBroché
- Poids0.19 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,4 cm × 1,2 cm
- ISBN2-85920-369-9
- EAN9782859203696
- Date de parution15/06/1999
- Collectionles pourfendeurs
- ÉditeurCastor Astral (Le)
Résumé
Si un texte mérite entre tous l'épithète de prophétique, c'est sans conteste Néo-fascisme et idéologie du désir. Dès l'après-Mai 68, Michel Clouscard prévoit, décrit et décode le parcours qui mène inexorablement de Cohn-Bendit à Le Pen. Soit de 1968 à 1998, après la séquence ascendante des Trente Glorieuses, la réponse régressive de ce qu'il faut bien appeler les Trente Honteuses.
Qui parlait alors de néo-fascisme ? Qui n'en parle pas aujourd'hui ? Ce livre présente l'avantage théorique inespéré de déployer les déterminations de l'horreur libérale, que nous commençons tout juste à reconnaître, au moment inaperçu de sa mise en place dans l'intelligentsia. L'originalité de l'auteur est là : renvoyer dos à dos, en les confondant, les mécanismes de l'exploitation capitaliste et la contre-révolution libertaire qui s'en prétend toujours l'alternative. L'élément commun à l'écologisme, au féminisme, au jeunisme, au naturalisme, aussi bien qu'aux investissements suspects sur le corps, le désir, le loisir, voire l'humanitaire, c'est qu'ils ont chacun pour fonction d'occulter la réalité des rapports de classes au nom d'une ontologie intemporelle. A l'heure des critiques confortablement réactionnaires du libéralisme sauvage, la lecture de Néo-fascisme et idéologie du désir reste donc plus que jamais un acte de résistance.
Si un texte mérite entre tous l'épithète de prophétique, c'est sans conteste Néo-fascisme et idéologie du désir. Dès l'après-Mai 68, Michel Clouscard prévoit, décrit et décode le parcours qui mène inexorablement de Cohn-Bendit à Le Pen. Soit de 1968 à 1998, après la séquence ascendante des Trente Glorieuses, la réponse régressive de ce qu'il faut bien appeler les Trente Honteuses.
Qui parlait alors de néo-fascisme ? Qui n'en parle pas aujourd'hui ? Ce livre présente l'avantage théorique inespéré de déployer les déterminations de l'horreur libérale, que nous commençons tout juste à reconnaître, au moment inaperçu de sa mise en place dans l'intelligentsia. L'originalité de l'auteur est là : renvoyer dos à dos, en les confondant, les mécanismes de l'exploitation capitaliste et la contre-révolution libertaire qui s'en prétend toujours l'alternative. L'élément commun à l'écologisme, au féminisme, au jeunisme, au naturalisme, aussi bien qu'aux investissements suspects sur le corps, le désir, le loisir, voire l'humanitaire, c'est qu'ils ont chacun pour fonction d'occulter la réalité des rapports de classes au nom d'une ontologie intemporelle. A l'heure des critiques confortablement réactionnaires du libéralisme sauvage, la lecture de Néo-fascisme et idéologie du désir reste donc plus que jamais un acte de résistance.