Napoléon et les lycées. Enseignement et société en Europe au début du XIXe siècle, Actes du colloque des 15 et 16 novembre 2002 organisé par l'Instittut Napoléon et de la Bibliothèque Marmottan à l'occasion du bicentenaire des lycées
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- Nombre de pages392
- PrésentationBroché
- Poids0.535 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 3,0 cm
- ISBN2-84736-043-3
- EAN9782847360431
- Date de parution08/04/2004
- CollectionEtudes
- ÉditeurNouveau Monde
Résumé
Parmi les fondations durables du Consulat et de l'Empire, le lycée demeure comme l'une des plus symboliques, ce qui explique l'intérêt des lycées français à célébrer le bicentenaire de la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) qui fut à l'origine des quarante-cinq établissements fondés dans l'Empire. Pourtant le lycée n'innove que partiellement; il est en effet l'héritier à la fois du collège de l'Ancien Régime et de l'école centrale érigée sous le Directoire. En revanche, il sert un projet politique précis, former les élites du nouvel État. Mais la création des lycées s'inscrit aussi dans une œuvre scolaire qui embrasse l'ensemble des niveaux d'éducation, du primaire au supérieur, sans négliger l'enseignement féminin, comme il a parfois été écrit, avec la préoccupation de propager les Lumières, en France, mais aussi dans l'Europe. Ce livre comble une lacune en proposant une série d'études inédites sur les divers aspects de la politique scolaire de l'Empire qui confirme l'importance de la diffusion du savoir pour l'enracinement du régime. À travers son œuvre scolaire, Napoléon s'affirme comme un homme des Lumières.
Parmi les fondations durables du Consulat et de l'Empire, le lycée demeure comme l'une des plus symboliques, ce qui explique l'intérêt des lycées français à célébrer le bicentenaire de la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) qui fut à l'origine des quarante-cinq établissements fondés dans l'Empire. Pourtant le lycée n'innove que partiellement; il est en effet l'héritier à la fois du collège de l'Ancien Régime et de l'école centrale érigée sous le Directoire. En revanche, il sert un projet politique précis, former les élites du nouvel État. Mais la création des lycées s'inscrit aussi dans une œuvre scolaire qui embrasse l'ensemble des niveaux d'éducation, du primaire au supérieur, sans négliger l'enseignement féminin, comme il a parfois été écrit, avec la préoccupation de propager les Lumières, en France, mais aussi dans l'Europe. Ce livre comble une lacune en proposant une série d'études inédites sur les divers aspects de la politique scolaire de l'Empire qui confirme l'importance de la diffusion du savoir pour l'enracinement du régime. À travers son œuvre scolaire, Napoléon s'affirme comme un homme des Lumières.