Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
" La guerre de Bosnie a donné lieu à des milliers de dépêches, de reportages, d'expositions, de livres, d'albums, de films documentaires et de fiction....
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Résumé
" La guerre de Bosnie a donné lieu à des milliers de dépêches, de reportages, d'expositions, de livres, d'albums, de films documentaires et de fiction. Mais dès que la guerre a été terminée (ou interrompue pour quelque temps, selon certains), les reporters ont remballé leurs caméras et sont partis vers d'autres guerres. " Depuis 1996, Eve Klonowski, anthropologue, passe ses jours et ses nuits en Bosnie à retrouver et à tenter d'identifier les ossements de disparus. Elle peut alors les rendre à leurs familles, qui s'estiment presque heureuses de pouvoir enterrer leurs proches. Dix ans après la guerre et la purification ethnique, l'auteur nous livre un témoignage bouleversant. A travers le destin croisé de plusieurs femmes courageuses et dignes, il évoque les traumatismes et les blessures d'un passé toujours présent, à l'opposé du sensationnel médiatique. Le talent de l'auteur et sa sensibilité exceptionnelle rendent ce document bouleversant et universel. Existe-t-il quelque chose qui pourrait nous justifier, enlever de nos épaules le fardeau de culpabilité et de honte ? Peut-être l'ignorance... Tochman décrit ici ce que la cruauté a engendré. Il montre la peur des bourreaux et des victimes, celle des bourreaux plus grande même que celle des victimes. Il montre des individus et des familles, créant ainsi un tableau de la société. Il faut absolument lire ce livre. C'est un rapport épuré, sans mots inutiles.
Wojciech Tochman est né en 1969 à Cracovie. Depuis 1990, il travaille comme reporter pour le quotidien Gazeta Wyborcza. Dans les années 1996-2002, il créa et anima l'émission télévisée Ktokolwiek widzial, ktokolwiek wie (Qui a vu, qui sait ?). Il a fondé et collabore bénévolement avec l'association ITAKA, spécialisée dans la recherche des personnes disparues en ex-Yougoslavie, et dans le soutien aux familles. En 2001, son premier livre, Schodow sie nie pali (On ne brûle pas l'escalier), a fait partie des finalistes du prix littéraire NIKE. En 2002, Wojciech Tochman a été nominé pour le prix Dariusz Fikus, décerné par le journal Rzeczpospolita " pour la qualité de ses récits qui s'inscrivent dans la pure tradition du reportage littéraire, notamment ses textes sur l'ancienne Yougoslavie ". Il vit à Varsovie.