Montrer la Shoah à la télévision. De 1960 à nos jours

Par : Julie Maeck

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  • Nombre de pages428
  • PrésentationRelié
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN978-2-84736-394-4
  • EAN9782847363944
  • Date de parution15/01/2009
  • CollectionHistoire/Médias
  • ÉditeurNouveau Monde

Résumé

Il n'existe que très peu d'images et de témoins directs de ce que Raul Hilherg a appelé " la destruction des Juifs d'Europe ". Dès lors, comment montrer et raconter cet événement ? En France comme en Allemagne, la télévision a pris à partir des années 1960 une place prépondérante dans la culture historique des Européens. Si de nombreuses études ont été publiées sur les représentations de la Shoah au cinéma, il n'existait pas, jusqu'ici, d'enquête similaire concernant le petit écran. L'autre originalité de cette recherche réside dans l'examen parallèle des productions françaises et allemandes, et de leurs réceptions de part et d'autre du Rhin. Se dessine ainsi, dans un premier temps, le règne de l'image d'archives remplacé, dans un deuxième temps, par la volonté de donner la parole aux témoins directs. Certains documentaires permettent au public une approche, fragile et subjective, de l'histoire des Juifs sous le nazisme. Au tournant des années 1980 et 1990, les films abandonnent finalement leur rôle précurseur, et l'historien investit le récit sans pour autant faire de celui-ci le réceptacle de découvertes historiographiques.
Il n'existe que très peu d'images et de témoins directs de ce que Raul Hilherg a appelé " la destruction des Juifs d'Europe ". Dès lors, comment montrer et raconter cet événement ? En France comme en Allemagne, la télévision a pris à partir des années 1960 une place prépondérante dans la culture historique des Européens. Si de nombreuses études ont été publiées sur les représentations de la Shoah au cinéma, il n'existait pas, jusqu'ici, d'enquête similaire concernant le petit écran. L'autre originalité de cette recherche réside dans l'examen parallèle des productions françaises et allemandes, et de leurs réceptions de part et d'autre du Rhin. Se dessine ainsi, dans un premier temps, le règne de l'image d'archives remplacé, dans un deuxième temps, par la volonté de donner la parole aux témoins directs. Certains documentaires permettent au public une approche, fragile et subjective, de l'histoire des Juifs sous le nazisme. Au tournant des années 1980 et 1990, les films abandonnent finalement leur rôle précurseur, et l'historien investit le récit sans pour autant faire de celui-ci le réceptacle de découvertes historiographiques.