Apothicaire en Bas-Poitou à l'époque de Molière, Jean Drouhet nous a laissé une oeuvre " en franc poitevin ", succulente et parfois truculente, et en particulier une comédie, La Mizaille à Tauni, dont on vient de retrouver l'édition originale (1651), disparue depuis deux siècles. Des milliers d'alexandrins, qui nous parlent de la vie de tous les jours dans la langue de tous les jours et qui montrent que l'on pouvait au XVIIe ? siècle écrire en patois aussi bien qu'en français et concurrencer même localement ce dernier.
Présenté pour la première fois dans une édition critique assortie d'une traduction et d'un glossaire, cet ensemble de textes constitue un élément précieux du patrimoine linguistique du Poitou. Il nous rattache avec jubilation à un monde que l'on croyait perdu, dont il nous donne les clés.
Apothicaire en Bas-Poitou à l'époque de Molière, Jean Drouhet nous a laissé une oeuvre " en franc poitevin ", succulente et parfois truculente, et en particulier une comédie, La Mizaille à Tauni, dont on vient de retrouver l'édition originale (1651), disparue depuis deux siècles. Des milliers d'alexandrins, qui nous parlent de la vie de tous les jours dans la langue de tous les jours et qui montrent que l'on pouvait au XVIIe ? siècle écrire en patois aussi bien qu'en français et concurrencer même localement ce dernier.
Présenté pour la première fois dans une édition critique assortie d'une traduction et d'un glossaire, cet ensemble de textes constitue un élément précieux du patrimoine linguistique du Poitou. Il nous rattache avec jubilation à un monde que l'on croyait perdu, dont il nous donne les clés.