Mise(s) en scène de la répétition. Bergman, Dreyer, Ibsen, Strindberg

Par : Olivier Cauly

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  • Nombre de pages171
  • PrésentationBroché
  • Poids0.225 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-296-96935-3
  • EAN9782296969353
  • Date de parution01/03/2012
  • CollectionOuverture philosophique
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans sa provenance kierkegaardienne, la répétition n'est pas un concept de la pensée pure qui requiert une présentation mais ce qui appelle à une mise en scène plurielle à travers des individualités déterminées et des sphères d'existence qualitativement différentes. S'il s'inscrit dans l'éthique religieuse, ce concept vise particulièrement à exprimer l'action (drama, handling) intérieure et le mouvement par lesquels l'existence se rapporte à elle même et, au-delà, à l'absolu qui la décentre radicalement.
Un tel concept-événement doit aussi bien pouvoir se raconter, se dire et se mettre en scène du point de vue de ce que Kierkegaard appelle la production littéraire. Cette esthétique de la répétition n'est jamais restée lettre morte dans le nord. Cette idée dramatique n'a cessé d'inspirer le théâtre (Ibsen, Strindberg) mais aussi le cinéma dans sa continuité et sa rupture avec le théâtre (Dreyer) comme dans sa volonté de pleine assomption de l'imaginaire renaissant à lui-même (Bergman).
Au-delà du réel de l'existence qu'il problématise à la faveur de sa dramatisation, le concept de la répétition affecte la forme même de l'art qui doit mourir dans sa forme inauthentique pour renaître dans une forme renouvelée d'expression où l'imaginaire apparaît dans sa vérité dépouillée de son enveloppe mensongère : l'art né de la répétition est vérité. La répétition n'est pas seulement un principe spirituel au plan éthique mais ce qui, au plan esthétique, affecte l'art dans sa forme même.
Dans sa provenance kierkegaardienne, la répétition n'est pas un concept de la pensée pure qui requiert une présentation mais ce qui appelle à une mise en scène plurielle à travers des individualités déterminées et des sphères d'existence qualitativement différentes. S'il s'inscrit dans l'éthique religieuse, ce concept vise particulièrement à exprimer l'action (drama, handling) intérieure et le mouvement par lesquels l'existence se rapporte à elle même et, au-delà, à l'absolu qui la décentre radicalement.
Un tel concept-événement doit aussi bien pouvoir se raconter, se dire et se mettre en scène du point de vue de ce que Kierkegaard appelle la production littéraire. Cette esthétique de la répétition n'est jamais restée lettre morte dans le nord. Cette idée dramatique n'a cessé d'inspirer le théâtre (Ibsen, Strindberg) mais aussi le cinéma dans sa continuité et sa rupture avec le théâtre (Dreyer) comme dans sa volonté de pleine assomption de l'imaginaire renaissant à lui-même (Bergman).
Au-delà du réel de l'existence qu'il problématise à la faveur de sa dramatisation, le concept de la répétition affecte la forme même de l'art qui doit mourir dans sa forme inauthentique pour renaître dans une forme renouvelée d'expression où l'imaginaire apparaît dans sa vérité dépouillée de son enveloppe mensongère : l'art né de la répétition est vérité. La répétition n'est pas seulement un principe spirituel au plan éthique mais ce qui, au plan esthétique, affecte l'art dans sa forme même.
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