Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quelque peu connu comme graveur, mais longtemps méconnu dans son propre pays en tant que poète, Blake n'y fut découvert à ce titre que vers la fin...
Lire la suite
21,65 €
Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 30 avril et le 3 mai
En librairie
Résumé
Quelque peu connu comme graveur, mais longtemps méconnu dans son propre pays en tant que poète, Blake n'y fut découvert à ce titre que vers la fin du siècle dernier par Swinburne, puis par Yeats qui l'édita. Assidûment publié et jalousement commenté depuis lors, il est l'objet d'innombrables gloses polyvalentes ou complémentaires comme si, à l'instar de l'Ecriture, il avait sans cesse quatre sens. C'est presque vrai. Blake accomplit mieux que tout autre le Romantisme anglais, s'il est vrai que l'essence de ce mouvement fut de s'ouvrir avec élan, après le siècle de la Raison, à l'Imagination, que Blake égale au Verbe et, par là même, rend souveraine. Des voix venues de l'éternité lui dictent un long poème qu'il appellera Milton. L'auteur du Paradis perdu dont la pensée l'accompagne et le fascine depuis l'adolescence descend du séjour des bienheureux sur la terre afin de pénétrer celui qui est en quelque sorte son héritier spirituel et de rectifier par sa bouche de vivant les erreurs qu'il a commises dans ses écrits. Notre recueil comporte en outre Une Vision du jugement dernier dans laquelle Blake décrit ou plutôt recrée sous forme littéraire une fresque aujourd'hui perdue qui montrait les fins dernières de l'Homme enveloppées d'un pardon universel. Qu'en sera-t-il de l'audience de Blake dans les années à venir ? Les aspects irrationnels, ou plutôt non mathématiques de sa pensée devraient cesser de nous être étrangers. D'autre part, nous aurions mauvaise grâce à taxer d'outrance ou d'utopie une inspiration libertaire qui a conduit Blake à exécrer l'esclave, l'oppression des femmes, le travail forcé des enfants.