Métaphysique des tubes
Edition en gros caractères

Par : Amélie Nothomb

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  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.4 kg
  • ISBN2-84011-396-1
  • EAN9782840113966
  • Date de parution01/01/2001
  • CollectionRoman
  • ÉditeurFeryane

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
4/5
God is No Tomb
J'aime beaucoup l'univers d'Amélie Nothomb, et ce roman en forme d'« ego-théogonie » est un de ceux que je préfères. Elle décrit l'enfance d'une petite fille (de 0 à 3 ans), avec un humour complètement décalé, en la glissant dans la peau d'un Dieu, muet et immobile, aux grands yeux scrutateurs, le côté grandiloquent et pompeux du début n'est pas sans rappeler la Bible, mais c'est d'une plus belle écriture. A cause de son attitude contemplative, entièrement tournée vers l'ingestion de nourriture, ses parents la surnomme « La Plante », après les pages exceptionnelles qui servent d'ouverture au livre, mon deuxième intérêt vient de son lieu de naissance : le Japon. Quelle part d'autobiographie y a t-il dans ce roman ? C'est cette alchimie entre enfance rêvée et réalité qui fait tout l'intérêt du livre, de celui-là en particulier. La dégustation du chocolat y devient une expérience métaphysique, et une tentative de suicide par noyade lui ouvre un champ de réflexions profondes et perplexes à propos de la mort. Les chipoteurs diront qu'une petite fille de cet âge ne peut avoir une telle maturité, mais c'est bien tout l'intérêt de ce livre, la manière dont son personnage s'exprime se teinte parfois d'un humour noir féroce : « Nishio-san avait vraiment de belles histoires à raconter : les corps y finissaient toujours en morceaux ». Son écriture est agréable, racée, utilisant parfois des mots d'autant plus précieux qu'ils sont passé de mode (j'ai souvent eu recours à mon dictionnaire à la lecture d'un roman de Nothomb, au moins une fois). La phrase est limpide, on sent une recherche de l'épure, typiquement japonaise, et son auto-dérision est rafraîchissante. « Ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont connu la mort de trop près et en sont revenus contiennent leur propre Eurydice : ils savent qu'il y a en eux quelque chose qui se rappelle trop bien la mort et qu'il vaut mieux ne pas la regarder en face. C'est que la mort, comme un terrier, comme une chambre aux rideaux fermés, comme la solitude, est à la fois horrible et tentante : on sent qu'on pourrait y être bien. Il suffirait qu'on se laisse aller pour rejoindre cette hibernation intérieure. Eurydice est si séduisante qu'on a tendance à oublier pourquoi il faut lui résister ».
J'aime beaucoup l'univers d'Amélie Nothomb, et ce roman en forme d'« ego-théogonie » est un de ceux que je préfères. Elle décrit l'enfance d'une petite fille (de 0 à 3 ans), avec un humour complètement décalé, en la glissant dans la peau d'un Dieu, muet et immobile, aux grands yeux scrutateurs, le côté grandiloquent et pompeux du début n'est pas sans rappeler la Bible, mais c'est d'une plus belle écriture. A cause de son attitude contemplative, entièrement tournée vers l'ingestion de nourriture, ses parents la surnomme « La Plante », après les pages exceptionnelles qui servent d'ouverture au livre, mon deuxième intérêt vient de son lieu de naissance : le Japon. Quelle part d'autobiographie y a t-il dans ce roman ? C'est cette alchimie entre enfance rêvée et réalité qui fait tout l'intérêt du livre, de celui-là en particulier. La dégustation du chocolat y devient une expérience métaphysique, et une tentative de suicide par noyade lui ouvre un champ de réflexions profondes et perplexes à propos de la mort. Les chipoteurs diront qu'une petite fille de cet âge ne peut avoir une telle maturité, mais c'est bien tout l'intérêt de ce livre, la manière dont son personnage s'exprime se teinte parfois d'un humour noir féroce : « Nishio-san avait vraiment de belles histoires à raconter : les corps y finissaient toujours en morceaux ». Son écriture est agréable, racée, utilisant parfois des mots d'autant plus précieux qu'ils sont passé de mode (j'ai souvent eu recours à mon dictionnaire à la lecture d'un roman de Nothomb, au moins une fois). La phrase est limpide, on sent une recherche de l'épure, typiquement japonaise, et son auto-dérision est rafraîchissante. « Ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont connu la mort de trop près et en sont revenus contiennent leur propre Eurydice : ils savent qu'il y a en eux quelque chose qui se rappelle trop bien la mort et qu'il vaut mieux ne pas la regarder en face. C'est que la mort, comme un terrier, comme une chambre aux rideaux fermés, comme la solitude, est à la fois horrible et tentante : on sent qu'on pourrait y être bien. Il suffirait qu'on se laisse aller pour rejoindre cette hibernation intérieure. Eurydice est si séduisante qu'on a tendance à oublier pourquoi il faut lui résister ».

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.8/5
sur 101 notes dont 1 avis lecteur
N'ayez pas peur du titre!
Métaphysique des tubes...ouh là, ce n'est pas pour rien que je repoussais toujours la lecture de ce roman d'Amélie Nothomb, alors que j'ai lu quasiment tous les autres! Ô combien j'ai eu tord!! j'ai trouvé que c'était un des meilleurs, comme tous ceux qui comportent un caractère biographique. Ce récit un peu extraordinaire d'une petite fille qui se souvient de sa très petite enfance nous fait d'abord voyager dans un Japon féerique. L'auteur nous fait partager ses découvertes, ses interrogations et ses pensées morbides grâce à une écriture très pure et sophistiquée à la fois! Un régal!!
Métaphysique des tubes...ouh là, ce n'est pas pour rien que je repoussais toujours la lecture de ce roman d'Amélie Nothomb, alors que j'ai lu quasiment tous les autres! Ô combien j'ai eu tord!! j'ai trouvé que c'était un des meilleurs, comme tous ceux qui comportent un caractère biographique. Ce récit un peu extraordinaire d'une petite fille qui se souvient de sa très petite enfance nous fait d'abord voyager dans un Japon féerique. L'auteur nous fait partager ses découvertes, ses interrogations et ses pensées morbides grâce à une écriture très pure et sophistiquée à la fois! Un régal!!
  • Japon
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