Elle était Mère-Vieille pour sa petite-fille, la Dita, la vioque pour ses voisins. L’auteur se retrouve dépositaire des histoires racontées par Mère-Vieille. Seulement, elle qui n’est jamais allée à l’école, s’est mise à lire, Shakespeare, Boulgakov…. et, de temps à autre, ses souvenirs se mêlent avec ses lectures.
Ses souvenirs ne sont que truculences, beuveries, tromperies, à la fois drôles et tragiques et ne sont pas sans rappeler Guy de Maupassant et…. Les vieilles histoires que racontaient nos grands-parents !
Un adage dit « soûl comme un polonais », mais
là, on devrait dit « soûl comme un Transylvanien » !!! Tant les hommes usent de la ţuica et autres boissons alcoolisées. Les femmes ne sont pas en reste. La Margolili, accorte donzelle fait des ravages dans la gent masculine et dans les ménages de ce petit village. Elle sera comme le fil rouge dans ce livre. Bref, des histoires de boissons et de cul !!! Un véritable éloge à la sensualité féminine pour ne pas dire plus, certain mariage de 3 jours fut orgiaque et placé sous le signe de Dionysos !
Radu Tuculescu décrit ce village déserté par les jeunes gens, partis travailler plus loin, uniquement habité par les vieux ou les tsiganes venus squatter les maisons vides et l’on ressent, lors de ses promenades, cet abandon.
Les histoires sont répétitives, comme rabâchées par Mère-Vieille. Toujours les mêmes souvenirs qui reviennent comme des obsessions, avec de temps à autre, des informations complémentaires. Les histoires ressemblent au village, figées dans le temps.
C’est un livre dense, serré, tout comme sa composition avec des chapitres à la queue-leu-leu, sans aération, dans la première partie. Cela a ajouté à la difficulté de lecture et fait que j’ai eu envie de le lâcher. Je le reposais donc pour quelques jours pour mieux le reprendre.
Je ne sais quoi dire au sujet de ce livre. Il m’a plu pas sa truculence, son appel au fantastique, comme l’histoire de ce gros chat. Par ailleurs, il m’a pesé par les mêmes histoires radotées. Je n’ai pas compris le glossaire en fin du livre, explications d’expressions populaires, connues pour la plupart. J'aurais aimé découvrir d'autres aspects de la vie de ce hameau, en savoir plus sur les fermes collectives.....
Je remercie les Agents Littéraires et les Editions Ginkgo pour ce partenariat
Souvenirs
Elle était Mère-Vieille pour sa petite-fille, la Dita, la vioque pour ses voisins. L’auteur se retrouve dépositaire des histoires racontées par Mère-Vieille. Seulement, elle qui n’est jamais allée à l’école, s’est mise à lire, Shakespeare, Boulgakov…. et, de temps à autre, ses souvenirs se mêlent avec ses lectures.
Ses souvenirs ne sont que truculences, beuveries, tromperies, à la fois drôles et tragiques et ne sont pas sans rappeler Guy de Maupassant et…. Les vieilles histoires que racontaient nos grands-parents !
Un adage dit « soûl comme un polonais », mais là, on devrait dit « soûl comme un Transylvanien » !!! Tant les hommes usent de la ţuica et autres boissons alcoolisées. Les femmes ne sont pas en reste. La Margolili, accorte donzelle fait des ravages dans la gent masculine et dans les ménages de ce petit village. Elle sera comme le fil rouge dans ce livre. Bref, des histoires de boissons et de cul !!! Un véritable éloge à la sensualité féminine pour ne pas dire plus, certain mariage de 3 jours fut orgiaque et placé sous le signe de Dionysos !
Radu Tuculescu décrit ce village déserté par les jeunes gens, partis travailler plus loin, uniquement habité par les vieux ou les tsiganes venus squatter les maisons vides et l’on ressent, lors de ses promenades, cet abandon.
Les histoires sont répétitives, comme rabâchées par Mère-Vieille. Toujours les mêmes souvenirs qui reviennent comme des obsessions, avec de temps à autre, des informations complémentaires. Les histoires ressemblent au village, figées dans le temps.
C’est un livre dense, serré, tout comme sa composition avec des chapitres à la queue-leu-leu, sans aération, dans la première partie. Cela a ajouté à la difficulté de lecture et fait que j’ai eu envie de le lâcher. Je le reposais donc pour quelques jours pour mieux le reprendre.
Je ne sais quoi dire au sujet de ce livre. Il m’a plu pas sa truculence, son appel au fantastique, comme l’histoire de ce gros chat. Par ailleurs, il m’a pesé par les mêmes histoires radotées. Je n’ai pas compris le glossaire en fin du livre, explications d’expressions populaires, connues pour la plupart. J'aurais aimé découvrir d'autres aspects de la vie de ce hameau, en savoir plus sur les fermes collectives.....
Je remercie les Agents Littéraires et les Editions Ginkgo pour ce partenariat