Mépris social.. Ethique et politique de la reconnaissance

Par : Emmanuel Renault

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  • Nombre de pages114
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.08 kg
  • Dimensions11,1 cm × 17,6 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-912636-03-5
  • EAN9782912636034
  • Date de parution01/12/2000
  • CollectionPoches de résistance
  • ÉditeurPassant (Editions du)

Résumé

La philosophie politique à la mode louche singulièrement vers la philosophie morale. Elle prétend s'opposer à la dynamique qui toujours rend notre monde invivable au nom d'impératifs de respects et de dignité et de la justice, mais elle flirte bien curieusement avec l'une des caractéristiques les plus marquantes du nouveau sens libéral : la transformation des problèmes politiques en problèmes moraux. Sans doute est-ce l'une des raisons qui empêche généralement de s'opposer véritablement à la banalisation de l'injustice sociale, d'exprimer les souffrances de ceux qui s'en révoltent. Plutôt que de partir des normes du bien et du juste, ne faut-il pas prendre les expériences d'injustice et du déni de dignité, les expériences de ceux qui se savent socialement méprisés, pour fil conducteur ? Cette démarche conduit à l'élaboration d'une éthique de la reconnaissance qui permet à la fois de formuler des normes de justices plus larges et plus opératoires que celles de la traditionnelle justice distributive, et d'intégrer la question du respect des différents niveaux de l'identité (identité personnelle, professionnelle, culturelle) dans une théorie indissociablement morale et politique : la politisation des exigences morales se substitue à la dépolitisation morale de la politique.
La philosophie politique à la mode louche singulièrement vers la philosophie morale. Elle prétend s'opposer à la dynamique qui toujours rend notre monde invivable au nom d'impératifs de respects et de dignité et de la justice, mais elle flirte bien curieusement avec l'une des caractéristiques les plus marquantes du nouveau sens libéral : la transformation des problèmes politiques en problèmes moraux. Sans doute est-ce l'une des raisons qui empêche généralement de s'opposer véritablement à la banalisation de l'injustice sociale, d'exprimer les souffrances de ceux qui s'en révoltent. Plutôt que de partir des normes du bien et du juste, ne faut-il pas prendre les expériences d'injustice et du déni de dignité, les expériences de ceux qui se savent socialement méprisés, pour fil conducteur ? Cette démarche conduit à l'élaboration d'une éthique de la reconnaissance qui permet à la fois de formuler des normes de justices plus larges et plus opératoires que celles de la traditionnelle justice distributive, et d'intégrer la question du respect des différents niveaux de l'identité (identité personnelle, professionnelle, culturelle) dans une théorie indissociablement morale et politique : la politisation des exigences morales se substitue à la dépolitisation morale de la politique.
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