Ce manuscrit, tenu longtemps secret par son auteur pour des raisons évidentes de sécurité personnelle, fut rédigé de 1937 à 1972 par un officier supérieur de l'armée soviétique, le Major Piotr Ilitch Bétine, ingénieur et spécialiste de l'arme chimique. Ce militaire, issu d'une famille aisée (les "koulaks") de paysans ruinés par la collectivisation des terres à l'époque stalinienne, livre ici un témoignage critique et lucide sur l'histoire de l'URSS, vécue de l'intérieur, mais il nous offre aussi un voyage dans l'histoire tourmentée de cette famille. Le texte n'a été retrouvé qu'à la suite de son décès et de longues années après il est parvenu en France, chez la sœur (Véra Biaggi) et le neveu (Vladimir Biaggi) du major Bétine qui ont alors entrepris de le faire traduire. Ce témoignage vigoureux et précis, dépourvu de toute
complaisance, nous permet aussi de mieux connaître un pays et une époque dans ses composantes culturelles, éducatives, politiques, militaires, religieuses et sociales. Les textes, recueillis, relus et établis par Vladimir Biaggi, ont été traduits par François Vachez.
Ce manuscrit, tenu longtemps secret par son auteur pour des raisons évidentes de sécurité personnelle, fut rédigé de 1937 à 1972 par un officier supérieur de l'armée soviétique, le Major Piotr Ilitch Bétine, ingénieur et spécialiste de l'arme chimique. Ce militaire, issu d'une famille aisée (les "koulaks") de paysans ruinés par la collectivisation des terres à l'époque stalinienne, livre ici un témoignage critique et lucide sur l'histoire de l'URSS, vécue de l'intérieur, mais il nous offre aussi un voyage dans l'histoire tourmentée de cette famille. Le texte n'a été retrouvé qu'à la suite de son décès et de longues années après il est parvenu en France, chez la sœur (Véra Biaggi) et le neveu (Vladimir Biaggi) du major Bétine qui ont alors entrepris de le faire traduire. Ce témoignage vigoureux et précis, dépourvu de toute
complaisance, nous permet aussi de mieux connaître un pays et une époque dans ses composantes culturelles, éducatives, politiques, militaires, religieuses et sociales. Les textes, recueillis, relus et établis par Vladimir Biaggi, ont été traduits par François Vachez.