Méditations phénoménologiques. Phénoménologie et phénoménologie du langage

Par : Marc Richir

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  • Nombre de pages393
  • PrésentationBroché
  • Poids0.715 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-905614-81-1
  • EAN9782905614810
  • Date de parution01/11/1992
  • ÉditeurMillon

Résumé

Ces "Méditations phénoménologiques", ainsi intitulées en référence aux "Méditations" de Descartes et de Husserl, s'efforcent d'explorer "la chose même" à penser - le phénomène comme rien que phénomène -, dès lors que, rencontrant sa véritable altérité, la pensée ne se réduit pas à manipuler machinalement ses identités. C'est-à-dire aussi bien la pensée dans son énigmatique vivacité. Culminant au sein d'une phénoménologie du langage - qui est distingué des langues instituées -, l'entreprise débouche sur une sorte très étrange de " mathesis " de l'instabilité universelle, celle de l'indivision originaire du phénomène et du penser, à travers une architectonique dont les termes sont cependant infiniment variables et labiles, comme si la pensée n'existait jamais que de traverser des "paysages" qui changent constamment d'aspect par les déformations cohérentes que la variabilité de leurs repères leur fait subir.
Loin du Descartes de la science instituée, mais très près du Descartes du doute hyperbolique. Loin du Husserl de la doctrine exotérique, mais près du Husserl des innombrables apories à l'œuvre dans les "couches profondes" de la "vie transcendantale constituante". Dans l'architectonique, à prendre en son sens kantien, le parcours infini de la "chose même" à penser retrouve certes ses propres traces, non pas cependant comme les éléments positifs d'un "système" doctrinal, mais comme des sortes d'énoncés de problèmes chaque fois infinis.
Ces "Méditations" sont méditatives parce qu'elles réfléchissent à nouveaux frais la finitude en tant qu'absence de limite assignable entre le fini et l'infini. Faire de la phénoménologie, c'est entrer indéfiniment dans l'infini.
Ces "Méditations phénoménologiques", ainsi intitulées en référence aux "Méditations" de Descartes et de Husserl, s'efforcent d'explorer "la chose même" à penser - le phénomène comme rien que phénomène -, dès lors que, rencontrant sa véritable altérité, la pensée ne se réduit pas à manipuler machinalement ses identités. C'est-à-dire aussi bien la pensée dans son énigmatique vivacité. Culminant au sein d'une phénoménologie du langage - qui est distingué des langues instituées -, l'entreprise débouche sur une sorte très étrange de " mathesis " de l'instabilité universelle, celle de l'indivision originaire du phénomène et du penser, à travers une architectonique dont les termes sont cependant infiniment variables et labiles, comme si la pensée n'existait jamais que de traverser des "paysages" qui changent constamment d'aspect par les déformations cohérentes que la variabilité de leurs repères leur fait subir.
Loin du Descartes de la science instituée, mais très près du Descartes du doute hyperbolique. Loin du Husserl de la doctrine exotérique, mais près du Husserl des innombrables apories à l'œuvre dans les "couches profondes" de la "vie transcendantale constituante". Dans l'architectonique, à prendre en son sens kantien, le parcours infini de la "chose même" à penser retrouve certes ses propres traces, non pas cependant comme les éléments positifs d'un "système" doctrinal, mais comme des sortes d'énoncés de problèmes chaque fois infinis.
Ces "Méditations" sont méditatives parce qu'elles réfléchissent à nouveaux frais la finitude en tant qu'absence de limite assignable entre le fini et l'infini. Faire de la phénoménologie, c'est entrer indéfiniment dans l'infini.
La contingence du despote
Marc Richir
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