Musique et communauté esthétique. Une lecture croisée de Beethoven et Kant
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- Nombre de pages168
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7574-2696-8
- EAN9782757426968
- Date de parution20/03/2020
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPU du Septentrion
- PréfacierMarc Richir
Résumé
Ce livre développe une réflexion sur la musique comme miroir de notre humanité. L'ouvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation, au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation de l'ouvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce « juger ensemble » indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme. Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de questionner l'ouvre au plus près d'elle-même : l'approche du moment beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie d'une analyse empirique.
Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'ouvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source première de notre « être-humain », constitue l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur lequel la parole n'a que peu de prise ? On répondra en rappelant que le logos n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'ouvre que parce que précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant l'expérience esthétique de l'homme : telle est son exigence pour exister librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'ouvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source première de notre « être-humain », constitue l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur lequel la parole n'a que peu de prise ? On répondra en rappelant que le logos n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'ouvre que parce que précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant l'expérience esthétique de l'homme : telle est son exigence pour exister librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
Ce livre développe une réflexion sur la musique comme miroir de notre humanité. L'ouvre musicale est ici pensée comme promesse de réconciliation, au nom d'une origine commune. En communiant avec l'autre dans la contemplation de l'ouvre, nous retrouvons ce quelque chose de commun à tous, ce « juger ensemble » indispensable à la communication immédiate de l'homme avec l'homme. Mais au-delà de l'évidence d'une telle expérience esthétique, il importe de questionner l'ouvre au plus près d'elle-même : l'approche du moment beethovénien, convié ici comme topos privilégié, se fera donc par la voie d'une analyse empirique.
Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'ouvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source première de notre « être-humain », constitue l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur lequel la parole n'a que peu de prise ? On répondra en rappelant que le logos n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'ouvre que parce que précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant l'expérience esthétique de l'homme : telle est son exigence pour exister librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
Il convient de sonder cette relation intrinsèque qui nous lie à l'ouvre, afin de tenter de saisir, comment l'idée même du partage, en tant que source première de notre « être-humain », constitue l'aboutissement ultime de notre écoute. Comment toutefois justifier l'intrusion de l'analyse dans une région occupée par cet être secret sur lequel la parole n'a que peu de prise ? On répondra en rappelant que le logos n'est à même de nous apprendre quelque chose sur l'ouvre que parce que précisément cette dernière demande à être authentifiée par les mots décrivant l'expérience esthétique de l'homme : telle est son exigence pour exister librement, pour s'émanciper de son créateur, pour briser tout lien singulier avec lui et affirmer le Nous qu'elle n'a jamais cessé d'être.
