Mathématiques et dialectique chez Nicolas de Cuse

Par : Jean-Michel Counet

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  • Nombre de pages457
  • PrésentationBroché
  • Poids0.745 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7116-1460-3
  • EAN9782711614608
  • Date de parution13/01/2001
  • CollectionEtudes de philosophie médiéval
  • ÉditeurVrin

Résumé

Théologie, mathématiques, philosophie, science, art, médecine, aucun domaine n'échappa à l'investigation de l'humaniste Nicolas de Cuse (1401-1464), dont on célèbre cette année le six centième anniversaire. Lui-même définissait pourtant le savant comme celui qui " est conscient de son ignorance " (De docta ignorantia) et le héros du Faust de Goethe semble lui faire écho lorsqu'il avoue humblement : " Je vois que l'on ne peut rien connaître ". En quoi la pensée du Cusain est-elle encore actuelle ? Grâce à ce sens aigu des limites de la connaissance humaine qui fait de lui, ainsi que le montre clairement l'ouvrage de J.-M. Counet, un précurseur de l'approche moderne du problème de la finitude et de son rapport à l'universel. Grâce également à sa prédilection pour les mathématiques : au principe de non contradiction, fondement de la philosophie aristotélicienne, Nicolas de Cuse préféra en effet l'articulation platonicienne de la dialectique et des mathématiques qui permet de penser l'infinité de Dieu comme " coïncidence des opposés ", autre notion clé dans sa philosophie. Toutefois, les mathématiques ne nous permettent que de nous approcher de Dieu et de celui qui en est l'image, non de l'appréhender pleinement. Cette théologie négative ne sombre pour autant pas dans la négation de la théologie mais conçoit l'altérité absolue de Dieu en termes de surabondance dans l'existence donnée au fini qu'il englobe.
Théologie, mathématiques, philosophie, science, art, médecine, aucun domaine n'échappa à l'investigation de l'humaniste Nicolas de Cuse (1401-1464), dont on célèbre cette année le six centième anniversaire. Lui-même définissait pourtant le savant comme celui qui " est conscient de son ignorance " (De docta ignorantia) et le héros du Faust de Goethe semble lui faire écho lorsqu'il avoue humblement : " Je vois que l'on ne peut rien connaître ". En quoi la pensée du Cusain est-elle encore actuelle ? Grâce à ce sens aigu des limites de la connaissance humaine qui fait de lui, ainsi que le montre clairement l'ouvrage de J.-M. Counet, un précurseur de l'approche moderne du problème de la finitude et de son rapport à l'universel. Grâce également à sa prédilection pour les mathématiques : au principe de non contradiction, fondement de la philosophie aristotélicienne, Nicolas de Cuse préféra en effet l'articulation platonicienne de la dialectique et des mathématiques qui permet de penser l'infinité de Dieu comme " coïncidence des opposés ", autre notion clé dans sa philosophie. Toutefois, les mathématiques ne nous permettent que de nous approcher de Dieu et de celui qui en est l'image, non de l'appréhender pleinement. Cette théologie négative ne sombre pour autant pas dans la négation de la théologie mais conçoit l'altérité absolue de Dieu en termes de surabondance dans l'existence donnée au fini qu'il englobe.
Femme, Erôs et philosophie
Elen Dania Diotte Besnou, Daniel Proulx, Jean-Michel Counet
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