Justesse de la norme et éthique de la discussion. Habermas et Thomas d'Aquin en perspective
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- Nombre de pages186
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-20030-2
- EAN9782296200302
- Date de parution01/06/2008
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille7 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierJean-Michel Counet
Résumé
La problématique de la justesse d'une norme soulève la question de la méthode utilisée ou à utiliser pour la reconnaître. Le moyen le mieux indiqué est une recherche collective de cette reconnaissance dans une discussion à laquelle prennent part tous les concernés. Selon Jürgen Habermas, les participants à cette discussion doivent respecter certaines exigences morales pour offrir à la discussion pratique des conditions idéales de prise de parole.
Cependant, ce paradigme habermassien de la discussion reste très argumentatif. On ne s'interroge pas dans cette discussion. Il y a absence d'heuristique. La problématisation par un questionnement ne serait-elle pas nécessaire pour baliser la recherche ? Par ailleurs, cette éthique semble accorder un statut égalitaire à tous les participants. N'est-il pas utopique de présenter tous les interlocuteurs d'une discussion pratique comme étant fondamentalement des égaux ? L'autorité n'est-elle pas constitutivement requise pour provoquer les discussions et en assurer le bon déroulement ? Dès lors, la méthode scolastique, que l'on peut trouver chez Thomas d'Aquin, laquelle consiste à partir d'une question qui ouvre le débat conduit par fin maître, n'est-elle pas plus réaliste et plus applicable ? Ne faut-il pas introduire la notion et le rôle de la question ainsi que de l'autorité dans l'éthique de la discussion pour offrir à la communauté des meilleures conditions dans la recherche d'entente au sujet de la justesse d'une norme ? Cette dernière interrogation est en fait l'option que nous préconisons dans cet ouvrage.
Cependant, ce paradigme habermassien de la discussion reste très argumentatif. On ne s'interroge pas dans cette discussion. Il y a absence d'heuristique. La problématisation par un questionnement ne serait-elle pas nécessaire pour baliser la recherche ? Par ailleurs, cette éthique semble accorder un statut égalitaire à tous les participants. N'est-il pas utopique de présenter tous les interlocuteurs d'une discussion pratique comme étant fondamentalement des égaux ? L'autorité n'est-elle pas constitutivement requise pour provoquer les discussions et en assurer le bon déroulement ? Dès lors, la méthode scolastique, que l'on peut trouver chez Thomas d'Aquin, laquelle consiste à partir d'une question qui ouvre le débat conduit par fin maître, n'est-elle pas plus réaliste et plus applicable ? Ne faut-il pas introduire la notion et le rôle de la question ainsi que de l'autorité dans l'éthique de la discussion pour offrir à la communauté des meilleures conditions dans la recherche d'entente au sujet de la justesse d'une norme ? Cette dernière interrogation est en fait l'option que nous préconisons dans cet ouvrage.
La problématique de la justesse d'une norme soulève la question de la méthode utilisée ou à utiliser pour la reconnaître. Le moyen le mieux indiqué est une recherche collective de cette reconnaissance dans une discussion à laquelle prennent part tous les concernés. Selon Jürgen Habermas, les participants à cette discussion doivent respecter certaines exigences morales pour offrir à la discussion pratique des conditions idéales de prise de parole.
Cependant, ce paradigme habermassien de la discussion reste très argumentatif. On ne s'interroge pas dans cette discussion. Il y a absence d'heuristique. La problématisation par un questionnement ne serait-elle pas nécessaire pour baliser la recherche ? Par ailleurs, cette éthique semble accorder un statut égalitaire à tous les participants. N'est-il pas utopique de présenter tous les interlocuteurs d'une discussion pratique comme étant fondamentalement des égaux ? L'autorité n'est-elle pas constitutivement requise pour provoquer les discussions et en assurer le bon déroulement ? Dès lors, la méthode scolastique, que l'on peut trouver chez Thomas d'Aquin, laquelle consiste à partir d'une question qui ouvre le débat conduit par fin maître, n'est-elle pas plus réaliste et plus applicable ? Ne faut-il pas introduire la notion et le rôle de la question ainsi que de l'autorité dans l'éthique de la discussion pour offrir à la communauté des meilleures conditions dans la recherche d'entente au sujet de la justesse d'une norme ? Cette dernière interrogation est en fait l'option que nous préconisons dans cet ouvrage.
Cependant, ce paradigme habermassien de la discussion reste très argumentatif. On ne s'interroge pas dans cette discussion. Il y a absence d'heuristique. La problématisation par un questionnement ne serait-elle pas nécessaire pour baliser la recherche ? Par ailleurs, cette éthique semble accorder un statut égalitaire à tous les participants. N'est-il pas utopique de présenter tous les interlocuteurs d'une discussion pratique comme étant fondamentalement des égaux ? L'autorité n'est-elle pas constitutivement requise pour provoquer les discussions et en assurer le bon déroulement ? Dès lors, la méthode scolastique, que l'on peut trouver chez Thomas d'Aquin, laquelle consiste à partir d'une question qui ouvre le débat conduit par fin maître, n'est-elle pas plus réaliste et plus applicable ? Ne faut-il pas introduire la notion et le rôle de la question ainsi que de l'autorité dans l'éthique de la discussion pour offrir à la communauté des meilleures conditions dans la recherche d'entente au sujet de la justesse d'une norme ? Cette dernière interrogation est en fait l'option que nous préconisons dans cet ouvrage.