L'oeuvre de l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa fascine et déroute à la fois : plus le "look" de l'auteur semble s'adapter au goût du jour (jogging, popularité médiatique, "soft ideology"), plus sa création littéraire semble se détacher de toute espèce de mode. Or, si une société attache de l'importance à un écrivain, c'est parce qu'elle croit pouvoir se reconnaître dans le miroir que lui présente son oeuvre.
Certains aspects de celle-ci sont donc privilégiés, et d'autres sont passés sous silence, alors que le rapport entre ces différents aspects est seul susceptible de rendre compte de la démarche de l'auteur. Si l'oeuvre de Mario Vargas Llosa interpelle avec une telle puissance le public européen, c'est qu'au-delà des problèmes spécifiques du Pérou et de l'Amérique latine, au-delà de toutes les contingences sociales, historiques et idéologiques, elle pose l'éternelle question de la création littéraire : qu'est-ce que l'homme, et par quels procédés l'être humain peut-il être signifié ?
L'oeuvre de l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa fascine et déroute à la fois : plus le "look" de l'auteur semble s'adapter au goût du jour (jogging, popularité médiatique, "soft ideology"), plus sa création littéraire semble se détacher de toute espèce de mode. Or, si une société attache de l'importance à un écrivain, c'est parce qu'elle croit pouvoir se reconnaître dans le miroir que lui présente son oeuvre.
Certains aspects de celle-ci sont donc privilégiés, et d'autres sont passés sous silence, alors que le rapport entre ces différents aspects est seul susceptible de rendre compte de la démarche de l'auteur. Si l'oeuvre de Mario Vargas Llosa interpelle avec une telle puissance le public européen, c'est qu'au-delà des problèmes spécifiques du Pérou et de l'Amérique latine, au-delà de toutes les contingences sociales, historiques et idéologiques, elle pose l'éternelle question de la création littéraire : qu'est-ce que l'homme, et par quels procédés l'être humain peut-il être signifié ?