Mai 68 et ses vies ultérieures

Par : Kristin Ross
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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-8048-0020-2
  • EAN9782804800208
  • Date de parution03/03/2005
  • CollectionQuestions à l'Histoire
  • ÉditeurComplexe (Editions)
  • TraducteurAnne-Laure Vignaux

Résumé

" Autour de l'année 1968, dans tout le monde occidental, apparaît sur la scène publique un nouveau personnage collectif : la classe d'âge adolescente. [...] Elle s'arme elle-même par opposition au monde adulte. " Ces phrases d'un éditorial du Monde pour le trentième anniversaire de Mai 68 rejoignent l'appréciation de Raymond Aron : " Nous sommes en présence d'un phénomène biologique autant que social. " Elles confirment la volonté d'enterrer le caractère social du Mai, révolte de masse qui toucha tous les secteurs du travail, toutes les classes d'âge. Certains, comme Bernard Kouchner, diront vingt ans après les événements : " Nous étions nombrilistes, oublieux du monde extérieur, nous ne voyions pas ce qui se passait dans le reste du monde, nous étions repliés sur nous-mêmes. " Mais qu'en était-il donc d'une dimension pourtant essentielle du mouvement de 1968, à savoir sa relation avec les luttes anticolonialistes et anti-impérialistes comme le Viêtnam, l'Algérie ou Cuba ? En trente-cinq ans, la mémoire de Mai 68 n'a-t-elle pas été ensevelie sous les commémorations, réduite à la " libération des mœurs ", alors qu'elle fut sans doute l'un des plus grands mouvements sociaux de l'après-Seconde Guerre mondiale en Europe, la plus importante contestation de l'ordre social existant ? Kristin Ross tente de réhabiliter le sens réel de l'événement, à retrouver le sens de cette révolte et sa trace dans l'histoire de la France.
" Autour de l'année 1968, dans tout le monde occidental, apparaît sur la scène publique un nouveau personnage collectif : la classe d'âge adolescente. [...] Elle s'arme elle-même par opposition au monde adulte. " Ces phrases d'un éditorial du Monde pour le trentième anniversaire de Mai 68 rejoignent l'appréciation de Raymond Aron : " Nous sommes en présence d'un phénomène biologique autant que social. " Elles confirment la volonté d'enterrer le caractère social du Mai, révolte de masse qui toucha tous les secteurs du travail, toutes les classes d'âge. Certains, comme Bernard Kouchner, diront vingt ans après les événements : " Nous étions nombrilistes, oublieux du monde extérieur, nous ne voyions pas ce qui se passait dans le reste du monde, nous étions repliés sur nous-mêmes. " Mais qu'en était-il donc d'une dimension pourtant essentielle du mouvement de 1968, à savoir sa relation avec les luttes anticolonialistes et anti-impérialistes comme le Viêtnam, l'Algérie ou Cuba ? En trente-cinq ans, la mémoire de Mai 68 n'a-t-elle pas été ensevelie sous les commémorations, réduite à la " libération des mœurs ", alors qu'elle fut sans doute l'un des plus grands mouvements sociaux de l'après-Seconde Guerre mondiale en Europe, la plus importante contestation de l'ordre social existant ? Kristin Ross tente de réhabiliter le sens réel de l'événement, à retrouver le sens de cette révolte et sa trace dans l'histoire de la France.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
DilamarDecitre Bellecour
5/5
Nouvelles lumières sur Mai 68
De l'auteur, on connaissait déjà deux ouvrages fort éclairants sur la Commune de Paris et sur la poésie de Rimbaud, et voilà qu'elle s'attaque à cet événement politique majeur, et si controversé, du siècle dernier. Et elle le fait avec sa rigueur et sa vigueur habituelles. Son hypothèse : les révoltes – idées et pratiques – de Mai 68 les plus radicales ne cherchaient pas, en premier lieu, la liberté – mais l'égalité. Pour celles et ceux qui s'inquiètent de l'avenir, qui ne sont pas content(e)s du présent, du statu quo, la lecture de cet ouvrage, en éclairant l'histoire contemporaine, ouvrira des portes pour la réflexion et la pratique contestataire.
De l'auteur, on connaissait déjà deux ouvrages fort éclairants sur la Commune de Paris et sur la poésie de Rimbaud, et voilà qu'elle s'attaque à cet événement politique majeur, et si controversé, du siècle dernier. Et elle le fait avec sa rigueur et sa vigueur habituelles. Son hypothèse : les révoltes – idées et pratiques – de Mai 68 les plus radicales ne cherchaient pas, en premier lieu, la liberté – mais l'égalité. Pour celles et ceux qui s'inquiètent de l'avenir, qui ne sont pas content(e)s du présent, du statu quo, la lecture de cet ouvrage, en éclairant l'histoire contemporaine, ouvrira des portes pour la réflexion et la pratique contestataire.
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Kristin Ross
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