Lumières épicuriennes au XVIIe siècle. La Mothe Le Vayer, Molière et La Fontaine, lecteurs et continuateurs de Lucrèce

Par : Bruno Roche
    • Nombre de pages446
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids1.301 kg
    • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
    • ISBN978-2-7453-5252-1
    • EAN9782745352521
    • Date de parution27/02/2020
    • CollectionLibre pensée et littérature cl
    • ÉditeurHonoré Champion

    Résumé

    De La Mothe Le Vayer à Molière et à La Fontaine, un épicurisme diffus se propage dans l'espace de la République des Lettres et constitue l'arrière-fond du paysage littéraire du XVIIe siècle. Quelle est la fonction des philosophèmes épicuriens dans les oeuvres de ces trois auteurs ? Ne s'agit-il que de simples éléments décoratifs ? La doctrine épicurienne affiche, sur la définition du plaisir, sur la mortalité de l'âme et sur la négation de la Providence, des idées qui heurtent de front les dogmes chrétiens.
    Comment les auteurs reprennent-ils à Epicure et à Lucrèce leur thérapeutique des craintes et leur morale du plaisir ? Comment accueillent-ils des idées et des valeurs hétérodoxes dans le monde chrétien qui est le leur ? La cohérence libertine de leur propos semble se construire, discrètement mais sûrement, sous le patronage de Lucrèce.
    De La Mothe Le Vayer à Molière et à La Fontaine, un épicurisme diffus se propage dans l'espace de la République des Lettres et constitue l'arrière-fond du paysage littéraire du XVIIe siècle. Quelle est la fonction des philosophèmes épicuriens dans les oeuvres de ces trois auteurs ? Ne s'agit-il que de simples éléments décoratifs ? La doctrine épicurienne affiche, sur la définition du plaisir, sur la mortalité de l'âme et sur la négation de la Providence, des idées qui heurtent de front les dogmes chrétiens.
    Comment les auteurs reprennent-ils à Epicure et à Lucrèce leur thérapeutique des craintes et leur morale du plaisir ? Comment accueillent-ils des idées et des valeurs hétérodoxes dans le monde chrétien qui est le leur ? La cohérence libertine de leur propos semble se construire, discrètement mais sûrement, sous le patronage de Lucrèce.