Louis Napoléon revisité

Par : Alain Minc

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  • Nombre de pages256
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-07-074607-0
  • EAN9782070746071
  • Date de parution01/12/1996
  • Collectionhors série
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Dans sa Technique du coup d'Etat, Malaparte ne fait pas au 2 décembre et à Louis Napoléon l'honneur d'un chapitre. Il lui préfère le 18 brumaire, celui de son oncle. Sous l'angle de l'exécution, c'est une erreur : le 18 brumaire est une opération minable, à la limite de l'échec ; le 2 décembre une réussite parfaite. Ce n'est pas un hasard si son empreinte a marqué depuis d'autres soubresauts de l'histoire française.
Le 18 brumaire est un mythe sans postérité ; le 2 décembre possède, lui, à défaut de mythe, une vraie postérité. Napoléon III, que la politique intérieure ennuyait, a été un honnête gérant de la France, et, alors que la stratégie le passionnait, un joueur international calamiteux : illustration supplémentaire de cette règle d'expérience qui voit les hommes d'Etat agir à rebours de leurs aptitudes supposées ou de leurs passions affichées.
Est-ce cet exemple de contre-pied que François Mitterrand souhaitait analyser à travers le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 qu'il s'était engagé à écrire pour Gallimard ? Avait-il été attiré par le sens du pouvoir et le professionnalisme du prince-président ? Pourquoi avait-il eu envie de se retrouver tête à tête avec un personnage fuyant et audacieux, marginal et obsédé par le pouvoir, efficace et désastreux - presque aussi sophistiqué que lui ? A ces questions désormais sans réponse, Alain Minc apporte la sienne à travers un Louis Napoléon revisité qui se veut, aussi, un Mitterrand revisité.
Dans sa Technique du coup d'Etat, Malaparte ne fait pas au 2 décembre et à Louis Napoléon l'honneur d'un chapitre. Il lui préfère le 18 brumaire, celui de son oncle. Sous l'angle de l'exécution, c'est une erreur : le 18 brumaire est une opération minable, à la limite de l'échec ; le 2 décembre une réussite parfaite. Ce n'est pas un hasard si son empreinte a marqué depuis d'autres soubresauts de l'histoire française.
Le 18 brumaire est un mythe sans postérité ; le 2 décembre possède, lui, à défaut de mythe, une vraie postérité. Napoléon III, que la politique intérieure ennuyait, a été un honnête gérant de la France, et, alors que la stratégie le passionnait, un joueur international calamiteux : illustration supplémentaire de cette règle d'expérience qui voit les hommes d'Etat agir à rebours de leurs aptitudes supposées ou de leurs passions affichées.
Est-ce cet exemple de contre-pied que François Mitterrand souhaitait analyser à travers le Coup d'Etat du 2 décembre 1851 qu'il s'était engagé à écrire pour Gallimard ? Avait-il été attiré par le sens du pouvoir et le professionnalisme du prince-président ? Pourquoi avait-il eu envie de se retrouver tête à tête avec un personnage fuyant et audacieux, marginal et obsédé par le pouvoir, efficace et désastreux - presque aussi sophistiqué que lui ? A ces questions désormais sans réponse, Alain Minc apporte la sienne à travers un Louis Napoléon revisité qui se veut, aussi, un Mitterrand revisité.
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