Littérature et sensibilité

Par : Florence Lotterie

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages143
  • PrésentationBroché
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions16,6 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7298-5884-9
  • EAN9782729858841
  • Date de parution01/10/1998
  • Collectionthèmes & études
  • ÉditeurEllipses

Résumé

L'homme sensible éprouve à la fois, dans son rapport au monde, l'afflux extérieur de la perception et le mouvement intérieur de ses impressions. Sa relation aux objets et aux hommes le fait alors entrer dans une zone de turbulences au sein de laquelle il s'efforce de se construire. L'esthétique classique se défie du message des sens. Le siècle des Lumières réhabilite au contraire l'activité sensorielle, dans laquelle il reconnaît la destination sociable de l'homme. Ce modèle vertueux souffre des désillusions post-révolutionnaires. La sensibilité devient le douloureux privilège de la conscience malheureuse et isolée, qui ouvre sur une nouvelle figure de l'artiste. Ultime avatar de cette subjectivité blessée, le dandy aspire à l'insensibilité. A chacune de ces représentations de la sensibilité, une forme littéraire de prédilection : la tragédie classique met en relief le combat du sentiment ; au XVIIIe siècle, l'expérience de l'individu sensible se donne à lire dans le roman de formation ; à l'époque romantique, le sentiment de solitude s'épanche dans la poésie. Le thème de la sensibilité apporte ainsi un précieux éclairage à la question de l'évolution des modes d'expression littéraire dans leur rapport à l'affirmation moderne du sujet.
L'homme sensible éprouve à la fois, dans son rapport au monde, l'afflux extérieur de la perception et le mouvement intérieur de ses impressions. Sa relation aux objets et aux hommes le fait alors entrer dans une zone de turbulences au sein de laquelle il s'efforce de se construire. L'esthétique classique se défie du message des sens. Le siècle des Lumières réhabilite au contraire l'activité sensorielle, dans laquelle il reconnaît la destination sociable de l'homme. Ce modèle vertueux souffre des désillusions post-révolutionnaires. La sensibilité devient le douloureux privilège de la conscience malheureuse et isolée, qui ouvre sur une nouvelle figure de l'artiste. Ultime avatar de cette subjectivité blessée, le dandy aspire à l'insensibilité. A chacune de ces représentations de la sensibilité, une forme littéraire de prédilection : la tragédie classique met en relief le combat du sentiment ; au XVIIIe siècle, l'expérience de l'individu sensible se donne à lire dans le roman de formation ; à l'époque romantique, le sentiment de solitude s'épanche dans la poésie. Le thème de la sensibilité apporte ainsi un précieux éclairage à la question de l'évolution des modes d'expression littéraire dans leur rapport à l'affirmation moderne du sujet.
La Religieuse
5/5
4.2/5
Denis Diderot
Poche
4,50 €