Littérature et esclavage. XVIIIe-XIXe siècles
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- Nombre de pages400
- PrésentationBroché
- Poids0.52 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,1 cm × 3,1 cm
- ISBN978-2-84321-129-4
- EAN9782843211294
- Date de parution05/11/2010
- CollectionL'esprit des lettres
- ÉditeurDesjonquères
- PréfacierJean Ehrard
Résumé
L'esclavage fit l'objet, des Lumières au Romantisme, de vifs débats idéologiques. Les écrivains, pour leur part, anticipèrent parfois le débat d'idées, notamment par la progressive héroïsation de la figure de l'esclave dans de nombreux textes de fiction, donnant ainsi droit de cité à cette figure jusque-là marginale dans la littérature. Les esclaves, quant à eux, sont devenus des acteurs à part entière de leur histoire, de l'Histoire. Leurs actes, mais aussi leurs écrits, certains récits autobiographiques, plus tardivement, y ont contribué, permettant aux " sans-voix " de se faire entendre. Sans doute ces voix ont-t-elles été " médiatisées ", le plus souvent relayées par des institutions, des textes européens. La mémoire, que nous avons de cette histoire déjà mondialisée (mémoire sélective, recomposée), en fait une question parfaitement actuelle, qui resurgit dans les littératures d'expression française et anglaise dès la seconde moitié du XXe siècle, à travers ce que l'on a pu appeler des néo-récits d'esclaves. Ajoutons que l'émergence de l'esclavage comme thème littéraire, aux XVIIle et XIX` siècles, rejaillit sur des questions sociales et philosophiques qui n'ont rien perdu de leur intérêt. Ce volume souhaite donc s'intéresser également à un champ encore largement inexploré, celui de l'esclavage comme métaphore.
L'esclavage fit l'objet, des Lumières au Romantisme, de vifs débats idéologiques. Les écrivains, pour leur part, anticipèrent parfois le débat d'idées, notamment par la progressive héroïsation de la figure de l'esclave dans de nombreux textes de fiction, donnant ainsi droit de cité à cette figure jusque-là marginale dans la littérature. Les esclaves, quant à eux, sont devenus des acteurs à part entière de leur histoire, de l'Histoire. Leurs actes, mais aussi leurs écrits, certains récits autobiographiques, plus tardivement, y ont contribué, permettant aux " sans-voix " de se faire entendre. Sans doute ces voix ont-t-elles été " médiatisées ", le plus souvent relayées par des institutions, des textes européens. La mémoire, que nous avons de cette histoire déjà mondialisée (mémoire sélective, recomposée), en fait une question parfaitement actuelle, qui resurgit dans les littératures d'expression française et anglaise dès la seconde moitié du XXe siècle, à travers ce que l'on a pu appeler des néo-récits d'esclaves. Ajoutons que l'émergence de l'esclavage comme thème littéraire, aux XVIIle et XIX` siècles, rejaillit sur des questions sociales et philosophiques qui n'ont rien perdu de leur intérêt. Ce volume souhaite donc s'intéresser également à un champ encore largement inexploré, celui de l'esclavage comme métaphore.