Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
"La seule certitude qu'il nous reste en matière de sexe : nous sommes les seules décisionnaires de ce que nous faisons de notre corps et rien ni personne...
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"La seule certitude qu'il nous reste en matière de sexe : nous sommes les seules décisionnaires de ce que nous faisons de notre corps et rien ni personne ne devrait jamais nous dicter notre conduite." Ovidie
Ovidie, ex actrice porno, réalisatrice, documentariste et auteur, est une femme qui détonne… Quand il y a quelques années elle déclarait que le porno pouvait être un outil de libération de la femme, ça en a fait rire certains, et hurler certaines.
Mais Ovidie est loin d’être conne, très loin même, et a un discours fort intéressant, femme on ne peut plus engagée, féministe convaincue. Mais une vraie féministe, pas une hystérique qui explique partout à longueur de journée que l’homme est un prédateur, que l’homme et la femme sont opposés, non, elle pense
que l’homme et la femme sont différents, que l’on ne doit pas aller l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre.
Que cela soit dans n’importe quel moment dans la vie, et pour ce livre, plus particulièrement, dans le cul…
Avec l’aide de Diglee à l’illustration, avec des mots simples, et appelant un chat, un chat, Ovidie parle de certains a priori, fantasmes, les élude, les démonte, et explique simplement que tant que les deux partenaires ont envie, ne se sentent pas forcés « pour faire plaisir » ou « pour faire comme ils ont dit dans le magazine », il n’y a aucun souci, rien n’est avilissant si on le veut et que l’on aime…
Mais ce manifeste ne cause pas que de pratiques sexuelles, non, il parle aussi de notre corps, de l’image que nous en avons, de l’image que l’on veut en donner aux autres, et de l’image qu’ils en ont…
Bien sûr, qui dit féminisme, libération, car oui, la plupart des idées reçues dans la sexualité sont « pour le bien être » des hommes, pour assoir une certaine domination masculine, mais pas forcément par le bon vouloir des hommes, non, n’oublions pas, et Ovidie d’ailleurs ne l’oublie pas, que la plupart de ces préjugés sont repris par moult magazines féminins…
C’est bien écrit, direct, parfois cru, parfois tendre, drôles grâce au talent artistique de Diglee, une lecture qui change, intéressante…
Publicité, télévision, clips, blogs, magazines, applications, le sexe n'a jamais été aussi omniprésent dans notre environnement culturel. On en parle de plus en plus, mais en parle-t-on réellement mieux ? Au lieu de nous imposer un énième guide censé faire de nous des amantes parfaites, Ovidie et Diglee nous proposent de nous "foutre la paix" dans ce livre drôle, déculpabilisant et décomplexant.
Un indispensable !
Cher Vous,
Ovidie, ex actrice porno, réalisatrice, documentariste et auteur, est une femme qui détonne… Quand il y a quelques années elle déclarait que le porno pouvait être un outil de libération de la femme, ça en a fait rire certains, et hurler certaines.
Mais Ovidie est loin d’être conne, très loin même, et a un discours fort intéressant, femme on ne peut plus engagée, féministe convaincue. Mais une vraie féministe, pas une hystérique qui explique partout à longueur de journée que l’homme est un prédateur, que l’homme et la femme sont opposés, non, elle pense que l’homme et la femme sont différents, que l’on ne doit pas aller l’un contre l’autre, mais l’un avec l’autre.
Que cela soit dans n’importe quel moment dans la vie, et pour ce livre, plus particulièrement, dans le cul…
Avec l’aide de Diglee à l’illustration, avec des mots simples, et appelant un chat, un chat, Ovidie parle de certains a priori, fantasmes, les élude, les démonte, et explique simplement que tant que les deux partenaires ont envie, ne se sentent pas forcés « pour faire plaisir » ou « pour faire comme ils ont dit dans le magazine », il n’y a aucun souci, rien n’est avilissant si on le veut et que l’on aime…
Mais ce manifeste ne cause pas que de pratiques sexuelles, non, il parle aussi de notre corps, de l’image que nous en avons, de l’image que l’on veut en donner aux autres, et de l’image qu’ils en ont…
Bien sûr, qui dit féminisme, libération, car oui, la plupart des idées reçues dans la sexualité sont « pour le bien être » des hommes, pour assoir une certaine domination masculine, mais pas forcément par le bon vouloir des hommes, non, n’oublions pas, et Ovidie d’ailleurs ne l’oublie pas, que la plupart de ces préjugés sont repris par moult magazines féminins…
C’est bien écrit, direct, parfois cru, parfois tendre, drôles grâce au talent artistique de Diglee, une lecture qui change, intéressante…
Stanislas Petrosky
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/04/29/37296464.html