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Dans les années 1880, Octave Mirbeau s’impose comme « une plume » dans les journaux parisiens. Les périodiques utilisent alors les contes pour fidéliser les lecteurs, dans un contexte de forte concurrence entre les journaux, car le conte offre un espace ludique et récréatif très attractif. Mirbeau va ainsi proposer ses premiers contes, à Paris-Journal et au Figaro en 1882, puis au Gaulois, à La France et au Gil Blas.
Il rassemble ensuite ses contes dans un recueil signé de son nom qui paraît aux éditions Laurent en novembre 1885, sous le titre des Lettres de ma chaumière. Il en publiera à nouveau une partie en janvier 1894, aux éditions Charpentier-Fasquelle, sous un titre nouveau : Contes de la chaumière. Les vingt et une nouvelles qui composent le livre dévoilent le réalisme et le pessimisme de Mirbeau et la férocité de ses descriptions, tant du monde paysan que de la bourgeoisie.
Les Lettres de ma chaumière sont le pendant des Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet, que Mirbeau avait beaucoup critiqué pour leur côté édulcoré, et pour avoir plagié d’autres auteurs.