Man Booker Prize
    • Nombre de pages338
    • PrésentationBroché
    • FormatPoche
    • Poids0.192 kg
    • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
    • ISBN978-2-07-041670-7
    • EAN9782070416707
    • Date de parution20/03/2010
    • CollectionFolio
    • ÉditeurGallimard
    • TraducteurSophie Mayoux

    Résumé

    " Les grands majordomes sont grands parce qu'ils ont la capacité d'habiter leur rôle professionnel, et de l'habiter autant que faire se peut ; ils ne se laissent pas ébranler par les événements extérieurs, fussent-ils surprenants, alarmants ou offensants. Ils portent leur professionnalisme comme un homme bien élevé porte son costume. C'est, je l'ai dit, une question de "dignité". " Stevens a passé sa vie à servir les autres, majordome pendant les années 1930 de l'influent Lord Darlington puis d'un riche Américain. Les temps ont changé et il n'est plus certain de satisfaire son employeur. Jusqu'à ce qu'il parte en voyage vers Miss Kenton, l'ancienne gouvernante qu'il aurait pu aimer, et songe face à la campagne anglaise au sens de sa loyauté et de ses choix passés...
    " Les grands majordomes sont grands parce qu'ils ont la capacité d'habiter leur rôle professionnel, et de l'habiter autant que faire se peut ; ils ne se laissent pas ébranler par les événements extérieurs, fussent-ils surprenants, alarmants ou offensants. Ils portent leur professionnalisme comme un homme bien élevé porte son costume. C'est, je l'ai dit, une question de "dignité". " Stevens a passé sa vie à servir les autres, majordome pendant les années 1930 de l'influent Lord Darlington puis d'un riche Américain. Les temps ont changé et il n'est plus certain de satisfaire son employeur. Jusqu'à ce qu'il parte en voyage vers Miss Kenton, l'ancienne gouvernante qu'il aurait pu aimer, et songe face à la campagne anglaise au sens de sa loyauté et de ses choix passés...

    Avis libraires
    Commentaires laissés par les libraires

    4 Coups de cœur
    de nos libraires
    Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
    4/5
    Majordome
    Un roman extrêmement bien écrit, exigeant ou les réflexions et considérations d'un majordome à l'anglaise ; un parfum suranné flotte autour de cette histoire, éloge de la lenteur, de la retenue, de la dignité. C'est étonnant.
    Un roman extrêmement bien écrit, exigeant ou les réflexions et considérations d'un majordome à l'anglaise ; un parfum suranné flotte autour de cette histoire, éloge de la lenteur, de la retenue, de la dignité. C'est étonnant.
    FabienDecitre Part-Dieu
    5/5
    The Remains of the Day
    Ishiguro a des origines japonaises, mais son roman reste très anglais, par la moindre virgule et jusqu'au dernier point. Il décrit la vie méticuleuse d'un majordome qui fait passer son état et son travail avant sa vie. Ce majordome est le narrateur du roman, il nous raconte ses souvenirs, ceux d'une période faste pour Darlington, et d'une période trouble pour l'histoire. Son dévouement à son maître, et à ses tâches quotidiennes, sont comme des œillères. Ishiguro utilise une écriture qui colle parfaitement à l'état d'esprit du personnage, sa manière de s'exprimer et de penser, la désuétude de certaines formulations, son flegme tellement british. L'auteur parvient aussi à nous faire ressentir cette existence faite de lenteur et d'attente, où on ne peut même pas se permettre de s'ennuyer. C'est le bilan d'une vie, durant six jours de vacances, les souvenirs émergent par petites vagues, et de manière implacable on assiste, à la croisée des chemins, à un beau gâchis ; la mélancolie qui se dégage du livre est troublante par son intensité. La rigidité aristocratique du majordome, sous les rayons du soleil couchant, se craquèle pourtant de manière infime, il en devient touchant lorsqu'il échafaude son projet d'existence "Il est peut-être temps, décidément, que j'envisage toute la question du badinage de façon un peu plus enthousiaste. Après tout, quand on y pense, ce n'est pas un centre d'intérêt si stupide - surtout s'il s'avère que le badinage est la clef de la chaleur humaine".
    Ishiguro a des origines japonaises, mais son roman reste très anglais, par la moindre virgule et jusqu'au dernier point. Il décrit la vie méticuleuse d'un majordome qui fait passer son état et son travail avant sa vie. Ce majordome est le narrateur du roman, il nous raconte ses souvenirs, ceux d'une période faste pour Darlington, et d'une période trouble pour l'histoire. Son dévouement à son maître, et à ses tâches quotidiennes, sont comme des œillères. Ishiguro utilise une écriture qui colle parfaitement à l'état d'esprit du personnage, sa manière de s'exprimer et de penser, la désuétude de certaines formulations, son flegme tellement british. L'auteur parvient aussi à nous faire ressentir cette existence faite de lenteur et d'attente, où on ne peut même pas se permettre de s'ennuyer. C'est le bilan d'une vie, durant six jours de vacances, les souvenirs émergent par petites vagues, et de manière implacable on assiste, à la croisée des chemins, à un beau gâchis ; la mélancolie qui se dégage du livre est troublante par son intensité. La rigidité aristocratique du majordome, sous les rayons du soleil couchant, se craquèle pourtant de manière infime, il en devient touchant lorsqu'il échafaude son projet d'existence "Il est peut-être temps, décidément, que j'envisage toute la question du badinage de façon un peu plus enthousiaste. Après tout, quand on y pense, ce n'est pas un centre d'intérêt si stupide - surtout s'il s'avère que le badinage est la clef de la chaleur humaine".
    Florence Guillermin Decitre Part-Dieu
    5/5
    Booker Prize
    Lisez ou relisez le très beau roman de Kasuo Ishiguro publié en 1989 qui fit connaître son auteur lauréat du Booker Prize. Stevens le vieux majordome de Darlington Hall visite la campagne anglaise pendant les vacances et se replonge dans ses souvenirs à l'époque où la politique étrangère britannique faisait face à la montée en puissance de l'Allemagne nazie.
    Lisez ou relisez le très beau roman de Kasuo Ishiguro publié en 1989 qui fit connaître son auteur lauréat du Booker Prize. Stevens le vieux majordome de Darlington Hall visite la campagne anglaise pendant les vacances et se replonge dans ses souvenirs à l'époque où la politique étrangère britannique faisait face à la montée en puissance de l'Allemagne nazie.
    • campagne anglaise

    Avis des lecteurs
    Commentaires laissés par nos lecteurs

    4.3/5
    sur 16 notes dont 1 avis lecteur
    Serait-ce un problème de traduction ?
    Pour être direct, je dirais que ce livre m’a déçu. Découvert lors d'une flânerie sur la toile, tout semblait annoncer un livre des plus prometteurs. En effet, il semble avoir été acclamé par la critique comme un grand livre littéraire qui comblera les amoureux de la langue. Étant moi-même un amateur des livres bien écrit, cela tombait à pic. Dès lors, vous comprendrez ma déception en découvrant que cette qualité d'écriture tant publicité, n'est pour le moins inexistante. Alors ne vous m'éprenez pas, cela n'est pas mal écrit. Disons que je trouve l'écriture élégante, voire soutenue par moment, mais dénuée de style. D'une certaine manière, je trouve cela très plat, manquant d'une certaine texture. Quoi qu'il en soit, toutes les louanges sur la richesse linguistique de ce livre sont à mon humble avis exagérées. Je terminerai sur ce point en indiquant que j'ai eu l'occasion de lire uniquement l'édition Folio, qui au dire de certains internautes semblent avoir une qualité de traduction bien inférieure à celle de l'édition 10/18. Le fond est quant à lui est un peu moins décevant. La narration à la première personne apporte une force intéressante au récit qui m’a plu. Par moment, on a tendance à douter qu'il s'agisse d'une fiction. L'histoire en elle-même est dans l'ensemble plutôt bien ficelé, bien que par moment on s'ennuie un peu.
    Pour être direct, je dirais que ce livre m’a déçu. Découvert lors d'une flânerie sur la toile, tout semblait annoncer un livre des plus prometteurs. En effet, il semble avoir été acclamé par la critique comme un grand livre littéraire qui comblera les amoureux de la langue. Étant moi-même un amateur des livres bien écrit, cela tombait à pic. Dès lors, vous comprendrez ma déception en découvrant que cette qualité d'écriture tant publicité, n'est pour le moins inexistante. Alors ne vous m'éprenez pas, cela n'est pas mal écrit. Disons que je trouve l'écriture élégante, voire soutenue par moment, mais dénuée de style. D'une certaine manière, je trouve cela très plat, manquant d'une certaine texture. Quoi qu'il en soit, toutes les louanges sur la richesse linguistique de ce livre sont à mon humble avis exagérées. Je terminerai sur ce point en indiquant que j'ai eu l'occasion de lire uniquement l'édition Folio, qui au dire de certains internautes semblent avoir une qualité de traduction bien inférieure à celle de l'édition 10/18. Le fond est quant à lui est un peu moins décevant. La narration à la première personne apporte une force intéressante au récit qui m’a plu. Par moment, on a tendance à douter qu'il s'agisse d'une fiction. L'histoire en elle-même est dans l'ensemble plutôt bien ficelé, bien que par moment on s'ennuie un peu.
    Klara et le soleil
    5/5
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    9,99 €
    Auprès de moi toujours
    3.5/5
    3.6/5
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    9,99 €
    Les vestiges du jour
    4.8/5
    4.3/5
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    9,49 €
    Quand nous étions orphelins
    3/5
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    9,99 €
    Un artiste du monde flottant
    3/5
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    9,49 €
    Never Let Me Go
    Kazuo Ishiguro
    Poche
    14,80 €
    L'inconsolé
    Kazuo Ishiguro
    Poche
    13,90 €
    L'inconsolé
    Kazuo Ishiguro
    E-book
    12,99 €