Les terres indomptées

Par : Lauren Groff

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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.274 kg
  • Dimensions14,2 cm × 20,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-8236-2151-8
  • EAN9782823621518
  • Date de parution03/01/2025
  • ÉditeurEditions de l'Olivier
  • TraducteurCarine Chichereau

Résumé

"A travers une fente de la haute palissade noire, trop fine, semblait-il, pour laisser passer une personne, la jeune fille se faufila jusques aux vastes, jusques aux terribles terres sauvages". Une jeune fille semble perdue au coeur de la forêt la plus obscure. Nous sommes au XVIIe siècle, sur un territoire qui deviendra les Etats-Unis. Elle vient de s'échapper, elle court loin de la servitude et des brimades.
Maintenant, il faut survivre. Dans ce conte sauvage, une fille sans avenir brave toutes les violences et s'affirme en désobéissant pour devenir, au gré des épreuves, une véritable héroïne. Les Terres indomptées est un grand roman d'aventures, haletant et lyrique.
"A travers une fente de la haute palissade noire, trop fine, semblait-il, pour laisser passer une personne, la jeune fille se faufila jusques aux vastes, jusques aux terribles terres sauvages". Une jeune fille semble perdue au coeur de la forêt la plus obscure. Nous sommes au XVIIe siècle, sur un territoire qui deviendra les Etats-Unis. Elle vient de s'échapper, elle court loin de la servitude et des brimades.
Maintenant, il faut survivre. Dans ce conte sauvage, une fille sans avenir brave toutes les violences et s'affirme en désobéissant pour devenir, au gré des épreuves, une véritable héroïne. Les Terres indomptées est un grand roman d'aventures, haletant et lyrique.

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Commentaires laissés par nos lecteurs

4.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Conte écoféministe
Après Matrix où l’Angleterre du XIIe siècle et un personnage librement inspiré de la poète Marie de France servaient une fable féministe ancrée dans le rejet d’une société insupportable et violente, Lauren Groff poursuit sa trilogie sur les errements au cours des siècles d’une civilisation occidentale malade de ses désirs sur le monde avec une nouvelle héroïne en rupture de ban, une servante qui, vers 1609, fuit Jamestown, première colonie anglaise sur le sol des futurs Etats-Unis. Au coeur d’une nuit d’hiver sombre et glacée, une petite silhouette encapuchonnée quitte furtivement un fort anglais pour s’élancer, la peur au ventre et la besace bien vide face au froid, la faim et les multiples dangers de la forêt sauvage, dans une fuite éperdue dont l’urgence immédiate est d’échapper à un mortel poursuivant. Commencent une course effrénée, toujours plus loin d’on ne sait encore quelle monstruosité des hommes, et le récit d’une survie au jour le jour, à gratter l’écorce des arbres pour se nourrir de mousses et de larves entre menus gibiers et poissons gelés, à redouter ours et Indiens même si, comparés à ceux qu’elle fuit, les plus dangereux ne sont pas les plus « sauvages », enfin à surmonter les mille épreuves d’un quotidien ramené à un corps-à-corps des plus physiques avec une nature âpre et hostile. Dans cette aventure où la solitude et la souffrance prennent aussi le goût enivrant de la liberté, l’hostilité de la nature s’avérant de toute façon préférable à la violence des hommes, les souvenirs affluent pour ne raconter qu’une existence malheureuse : sa petite enfance abandonnée aux soins d’un asile de pauvres, sa vie de domestique chez une riche famille anglaise et, sans qu’on lui demande son avis, son embarquement pour le Nouveau Monde et son installation avec ses maîtres dans une petite colonie terrée au sein d’un fort en proie à la famine, la maladie et la plus complète déréliction. En choisissant le point de vue de cette laissée-pour-compte, amenée à préférer fuir dans une nature encore intacte plutôt que de continuer à subir l’insupportable auprès de ses semblables, ce sont ni plus ni moins que les mythologies du progrès civilisationnel, et en particulier celle de la conquête du Nord américain, que ce récit prend à rebours dans un questionnement aux résonances très actuelles. Si les jours passent et se ressemblent ici dans l’unique obsession de la survie et de la souffrance du corps entre faim, froid et épuisement, les péripéties ne s’en accumulent pas moins, excluant l’ennui, dans une tension de tous les instants. Cette prééminence très physique des besoins élémentaires n’empêche pas pour autant les questionnements existentiels et le tour de force d’une profondeur se profilant au détour de presque rien. Mais c’est la magnificence de la langue et de sa traduction, envoûtante d’expressivité, de musicalité et d’onirisme sous les fausses tournures du XVIIe siècle - une Carole Martinez version américaine ? -, qui achève de conquérir le lecteur. Experte à tirer de l’Histoire de fort parlants contes politiques et écoféministes, Lauren Groff dispose d’une arme imparable : l’immense séduction d’une plume superbement travaillée. Coup de coeur.
Après Matrix où l’Angleterre du XIIe siècle et un personnage librement inspiré de la poète Marie de France servaient une fable féministe ancrée dans le rejet d’une société insupportable et violente, Lauren Groff poursuit sa trilogie sur les errements au cours des siècles d’une civilisation occidentale malade de ses désirs sur le monde avec une nouvelle héroïne en rupture de ban, une servante qui, vers 1609, fuit Jamestown, première colonie anglaise sur le sol des futurs Etats-Unis. Au coeur d’une nuit d’hiver sombre et glacée, une petite silhouette encapuchonnée quitte furtivement un fort anglais pour s’élancer, la peur au ventre et la besace bien vide face au froid, la faim et les multiples dangers de la forêt sauvage, dans une fuite éperdue dont l’urgence immédiate est d’échapper à un mortel poursuivant. Commencent une course effrénée, toujours plus loin d’on ne sait encore quelle monstruosité des hommes, et le récit d’une survie au jour le jour, à gratter l’écorce des arbres pour se nourrir de mousses et de larves entre menus gibiers et poissons gelés, à redouter ours et Indiens même si, comparés à ceux qu’elle fuit, les plus dangereux ne sont pas les plus « sauvages », enfin à surmonter les mille épreuves d’un quotidien ramené à un corps-à-corps des plus physiques avec une nature âpre et hostile. Dans cette aventure où la solitude et la souffrance prennent aussi le goût enivrant de la liberté, l’hostilité de la nature s’avérant de toute façon préférable à la violence des hommes, les souvenirs affluent pour ne raconter qu’une existence malheureuse : sa petite enfance abandonnée aux soins d’un asile de pauvres, sa vie de domestique chez une riche famille anglaise et, sans qu’on lui demande son avis, son embarquement pour le Nouveau Monde et son installation avec ses maîtres dans une petite colonie terrée au sein d’un fort en proie à la famine, la maladie et la plus complète déréliction. En choisissant le point de vue de cette laissée-pour-compte, amenée à préférer fuir dans une nature encore intacte plutôt que de continuer à subir l’insupportable auprès de ses semblables, ce sont ni plus ni moins que les mythologies du progrès civilisationnel, et en particulier celle de la conquête du Nord américain, que ce récit prend à rebours dans un questionnement aux résonances très actuelles. Si les jours passent et se ressemblent ici dans l’unique obsession de la survie et de la souffrance du corps entre faim, froid et épuisement, les péripéties ne s’en accumulent pas moins, excluant l’ennui, dans une tension de tous les instants. Cette prééminence très physique des besoins élémentaires n’empêche pas pour autant les questionnements existentiels et le tour de force d’une profondeur se profilant au détour de presque rien. Mais c’est la magnificence de la langue et de sa traduction, envoûtante d’expressivité, de musicalité et d’onirisme sous les fausses tournures du XVIIe siècle - une Carole Martinez version américaine ? -, qui achève de conquérir le lecteur. Experte à tirer de l’Histoire de fort parlants contes politiques et écoféministes, Lauren Groff dispose d’une arme imparable : l’immense séduction d’une plume superbement travaillée. Coup de coeur.
Farouche
Ce roman est ancré dans un passé glacé et glacial, dans les bois d'un territoire qui deviendra les États-Unis. La terre est tapie sous la neige, les arbres ne sont que des silhouettes sur le chemin de l'héroïne qui fuit. Elle court, le lecteur sur ses talons tandis qu'elle s'ouvre à la nature farouche, peut-être moins dangereuse que la bestialité humaine. La langue patinée par les siècles est d'une pureté poétique absolue, magistralement traduite par Carine Chichereau (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2025/01/21/les-terres-indomptees-lauren-groff/)
Ce roman est ancré dans un passé glacé et glacial, dans les bois d'un territoire qui deviendra les États-Unis. La terre est tapie sous la neige, les arbres ne sont que des silhouettes sur le chemin de l'héroïne qui fuit. Elle court, le lecteur sur ses talons tandis qu'elle s'ouvre à la nature farouche, peut-être moins dangereuse que la bestialité humaine. La langue patinée par les siècles est d'une pureté poétique absolue, magistralement traduite par Carine Chichereau (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2025/01/21/les-terres-indomptees-lauren-groff/)
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