Quatorze ans après “Le 100e singe” la France semble avoir retrouvé un certain équilibre. La Préférence Nationale a été remplacée par la Nouvelle République qui orchestre la fin de l’Etat Social. Autant dire que cet équilibre n’est imaginé et visible que pour les riches ! Les indésirables sont repoussés dans les banlieues, devenues de ghettos. Les nantis vivent dans des domaines murés et protégés, les routes passent au-dessus des zones et rien ne semble mettre en péril cette vie artificielle.
Au centre-ville de Lyon, sans raisons apparentes, un homme tue toux ceux qui sont à sa portée, disparaît et réapparait pour tuer encore. Quand enfin, les forces de polices le retrouvent, il est mort.
A Paris, un journaliste arrogant et joli cœur, Alexandre, fils de, est sur le point d’être congédié quand la nouvelle de la tuerie arrive et qu’il n’y a personne pour couvrir l’événement. Il part à Lyon avec Alicia, cameraman indépendante et à la personnalité aux antipodes de celle d’Alexandre. En parallèle nous découvrons l’existence d’une société internationale qui, dans l’ombre, tire les ficelles de l’état marionnette en récupérant la gestion de l’ordre public et même de l’armée ! Des mercenaires sans état d’âme, savamment drogués pour éviter les réactions qui mettraient leur efficacité en péril !
Mon personnage préféré est Alexandre, absolument imbuvable au début du roman, un peu trop imbu de lui-même mais rempli de doute vis à vis de sa famille ! Rigide, sexiste, cynique, satisfait de la politique nationale, totalement étranger au réel. Stéphane Lanos a réussi à le faire évoluer sans heurts véritables, de façon très crédible, comme s’il s’éveillait d’un long sommeil noir et paralysant avec une prise de conscience qui vient au fur et à mesure qu’il s’implique dans le travail d’enquête.
Tous les autres personnages évoluent aussi, sont attachants ou réellement haïssables, aucun ne laisse indifférent mais aucun ne le réalise de façon aussi positive à mes yeux que le journaliste
Cette fois-ci il n’est plus réellement question de politique, la dystopie est plus un thriller qui remet en question l’ingérence des sociétés privées dans les affaires d'Etat, la manipulation dont elles usent et abusent, sans limite et sans respect de quoi que ce soit ! La course au pouvoir et à la richesse uniquement ! Quant au social...
Le déroulement de l’histoire est palpitant avec une intensité croissant au fur et mesure que les protagonistes et les lecteurs prennent conscience de ce qui a été perdu et que le pouvoir n’est plus là où on le pensait.
Quel à propos pour la sortie du livre, nul besoin de dystopie ni de génétique pour que le monde se retrouve entre les mains de quelques richissimes sans scrupules qui se comportent comme des enfants gâtés et tapent du pied quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent ! La fiction est plutôt faible à côté de cela !
J’aime beaucoup le style de Stéphane Lanos, direct, percutant, réaliste où tous les mots sont puissants et à l’image des événements mais qui sait aussi se montrer apaisé et plein d’espoir !
Tout comme dans “Le 100è singe” l’auteur s’engage et ne craint pas d’exprimer où vont ses idéaux et son cœur et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, encore plus quand les sujets abordés sont aussi cruciaux et que mon opinion rejoint la sienne.
Je remercie Ludivine des Editions de la Lanterne de m’avoir proposé cette lecture et l’auteur pour sa sympathique dédicace.
Quatorze ans après “Le 100e singe” la France semble avoir retrouvé un certain équilibre. La Préférence Nationale a été remplacée par la Nouvelle République qui orchestre la fin de l’Etat Social. Autant dire que cet équilibre n’est imaginé et visible que pour les riches ! Les indésirables sont repoussés dans les banlieues, devenues de ghettos. Les nantis vivent dans des domaines murés et protégés, les routes passent au-dessus des zones et rien ne semble mettre en péril cette vie artificielle.
Au centre-ville de Lyon, sans raisons apparentes, un homme tue toux ceux qui sont à sa portée, disparaît et réapparait pour tuer encore. Quand enfin, les forces de polices le retrouvent, il est mort.
A Paris, un journaliste arrogant et joli cœur, Alexandre, fils de, est sur le point d’être congédié quand la nouvelle de la tuerie arrive et qu’il n’y a personne pour couvrir l’événement. Il part à Lyon avec Alicia, cameraman indépendante et à la personnalité aux antipodes de celle d’Alexandre. En parallèle nous découvrons l’existence d’une société internationale qui, dans l’ombre, tire les ficelles de l’état marionnette en récupérant la gestion de l’ordre public et même de l’armée ! Des mercenaires sans état d’âme, savamment drogués pour éviter les réactions qui mettraient leur efficacité en péril !
Mon personnage préféré est Alexandre, absolument imbuvable au début du roman, un peu trop imbu de lui-même mais rempli de doute vis à vis de sa famille ! Rigide, sexiste, cynique, satisfait de la politique nationale, totalement étranger au réel. Stéphane Lanos a réussi à le faire évoluer sans heurts véritables, de façon très crédible, comme s’il s’éveillait d’un long sommeil noir et paralysant avec une prise de conscience qui vient au fur et à mesure qu’il s’implique dans le travail d’enquête.
Tous les autres personnages évoluent aussi, sont attachants ou réellement haïssables, aucun ne laisse indifférent mais aucun ne le réalise de façon aussi positive à mes yeux que le journaliste
Cette fois-ci il n’est plus réellement question de politique, la dystopie est plus un thriller qui remet en question l’ingérence des sociétés privées dans les affaires d'Etat, la manipulation dont elles usent et abusent, sans limite et sans respect de quoi que ce soit ! La course au pouvoir et à la richesse uniquement ! Quant au social...
Le déroulement de l’histoire est palpitant avec une intensité croissant au fur et mesure que les protagonistes et les lecteurs prennent conscience de ce qui a été perdu et que le pouvoir n’est plus là où on le pensait.
Quel à propos pour la sortie du livre, nul besoin de dystopie ni de génétique pour que le monde se retrouve entre les mains de quelques richissimes sans scrupules qui se comportent comme des enfants gâtés et tapent du pied quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent ! La fiction est plutôt faible à côté de cela !
J’aime beaucoup le style de Stéphane Lanos, direct, percutant, réaliste où tous les mots sont puissants et à l’image des événements mais qui sait aussi se montrer apaisé et plein d’espoir !
Tout comme dans “Le 100è singe” l’auteur s’engage et ne craint pas d’exprimer où vont ses idéaux et son cœur et c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup, encore plus quand les sujets abordés sont aussi cruciaux et que mon opinion rejoint la sienne.
Je remercie Ludivine des Editions de la Lanterne de m’avoir proposé cette lecture et l’auteur pour sa sympathique dédicace.