Les réformes de l'Observance en Europe (XIVe-XVIe siècle). Régler, éduquer et contrôler la société chrétienne

Par : Cristina Andenna, Marina Benedetti, Sylvie Duval, Haude Morvan, Ludovic Viallet
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  • Nombre de pages640
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.964 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,1 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-7283-1827-8
  • EAN9782728318278
  • Date de parution13/03/2025
  • CollectionEcole française de Rome
  • ÉditeurEcole Française de Rome EFR

Résumé

A partir de la fin du XIVe siècle, des mouvements de réforme ont traversé presque tous les ordres religieux au nom d'une plus grande observance de leurs règles. Des hommes et des femmes se revendiquant de cette volonté réformatrice se sont investis dans une pastorale conquérante ou un enseignement adapté à des publics ciblés, usant de la parole et de l'image de façon souvent novatrice, écrivant des traités et des lettres, conseillant les puissants.
Face aux crises de l'Eglise romaine, aux profondes mutations sociales et aux attentes des fidèles, ils prônaient l'obéissance et des normes de comportement plus strictes à l'intérieur comme à l'extérieur des cloitres, témoignant d'une culture partagée dont les influences se sont exercées jusque dans la création artistique. Qu'il se soit agi de piété quotidienne, de morale ou d'économie, peu d'aspects de la bonne vie chrétienne ont été ignorés, en une recherche conjuguée de consensus et de contrôle social.
La rançon en fut toutefois lourde, entre lutte contre la déviance et l'hérésie, critiques violentes émanant de clercs ou de laïcs lettrés et germes de violentes ruptures. C'est à une exploration de ce phénomène constituant l'une des clefs de compréhension des sociétés de la Renaissance qu'invite cet ouvrage, fruit des échanges pluridisciplinaires d'une trentaine d'auteurs à l'échelle européenne.
A partir de la fin du XIVe siècle, des mouvements de réforme ont traversé presque tous les ordres religieux au nom d'une plus grande observance de leurs règles. Des hommes et des femmes se revendiquant de cette volonté réformatrice se sont investis dans une pastorale conquérante ou un enseignement adapté à des publics ciblés, usant de la parole et de l'image de façon souvent novatrice, écrivant des traités et des lettres, conseillant les puissants.
Face aux crises de l'Eglise romaine, aux profondes mutations sociales et aux attentes des fidèles, ils prônaient l'obéissance et des normes de comportement plus strictes à l'intérieur comme à l'extérieur des cloitres, témoignant d'une culture partagée dont les influences se sont exercées jusque dans la création artistique. Qu'il se soit agi de piété quotidienne, de morale ou d'économie, peu d'aspects de la bonne vie chrétienne ont été ignorés, en une recherche conjuguée de consensus et de contrôle social.
La rançon en fut toutefois lourde, entre lutte contre la déviance et l'hérésie, critiques violentes émanant de clercs ou de laïcs lettrés et germes de violentes ruptures. C'est à une exploration de ce phénomène constituant l'une des clefs de compréhension des sociétés de la Renaissance qu'invite cet ouvrage, fruit des échanges pluridisciplinaires d'une trentaine d'auteurs à l'échelle européenne.