Les Ravins De L'Exil : Contes Barbares
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- Nombre de pages176
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.225 kg
- Dimensions13,4 cm × 20,0 cm × 1,4 cm
- ISBN2-7087-0620-9
- EAN9782708706200
- Date de parution01/10/1996
- ÉditeurPresence Africaine
Résumé
" Les yeux de la femme ont la demi-teinte vitreuse d'un au-delà sans couleur et ses lèvres entrouvertes la griserie d'une blessure mortelle. Pour effacer ce supplice, Rachid attire Exodia contre lui. La femme née des cendres, partageant l'ivresse du toucher, se laisse prendre. Telle la vague qui s'engouffre au creux de la terre en feu, Exodia serre le corps décharné, sans enveloppe humaine. Rachid, étourdi par l'odeur du charnier qui exhale ses plaintes, va transpercer le ventre d'Exodia dont il n'arrivera jamais à atteindre les entrailles trop nouées par le souvenir d'un champ de mort ".
Ces six contes sur l'exil : l'exil à son pays d'origine, l'exil à soi-même, l'exil par rapport aux autres, l'exil au temps, vont nous apprendre aussi à "contourner la magie du désespoir ". Mais que d'amour pour Yasmina, " fiancée occulte des Maures, à la tempe dévoilée, pierre chrétienne de son évasion " - pour la jeune Najmia qui choisit de porter ses mains dessinées au henné sur son visage avant de basculer dans la mort - pour Maryam, la fille du vent des hauts plateaux constantinois, qui apprend le mot France à l'âge de sept ans. Sans oublier la " tendresse à odeur de camphre " d'un vieux couple, Nouria et Maurice, chacun voleur de la mémoire de l'autre.
Dans ce deuxième livre d'Anne Tiddis, la musique des mots nous conduit dans une grave symphonie romantique, où le poignant du désespoir laisse vivre l'intense bonheur d'être. Laissons-nous envahir par le chant de " la jeune fille et la mort ".
" Les yeux de la femme ont la demi-teinte vitreuse d'un au-delà sans couleur et ses lèvres entrouvertes la griserie d'une blessure mortelle. Pour effacer ce supplice, Rachid attire Exodia contre lui. La femme née des cendres, partageant l'ivresse du toucher, se laisse prendre. Telle la vague qui s'engouffre au creux de la terre en feu, Exodia serre le corps décharné, sans enveloppe humaine. Rachid, étourdi par l'odeur du charnier qui exhale ses plaintes, va transpercer le ventre d'Exodia dont il n'arrivera jamais à atteindre les entrailles trop nouées par le souvenir d'un champ de mort ".
Ces six contes sur l'exil : l'exil à son pays d'origine, l'exil à soi-même, l'exil par rapport aux autres, l'exil au temps, vont nous apprendre aussi à "contourner la magie du désespoir ". Mais que d'amour pour Yasmina, " fiancée occulte des Maures, à la tempe dévoilée, pierre chrétienne de son évasion " - pour la jeune Najmia qui choisit de porter ses mains dessinées au henné sur son visage avant de basculer dans la mort - pour Maryam, la fille du vent des hauts plateaux constantinois, qui apprend le mot France à l'âge de sept ans. Sans oublier la " tendresse à odeur de camphre " d'un vieux couple, Nouria et Maurice, chacun voleur de la mémoire de l'autre.
Dans ce deuxième livre d'Anne Tiddis, la musique des mots nous conduit dans une grave symphonie romantique, où le poignant du désespoir laisse vivre l'intense bonheur d'être. Laissons-nous envahir par le chant de " la jeune fille et la mort ".