Les protectorats d'Afrique du Nord entre la France et Washington. Maroc et Tunisie

Par : Annie Lacroix-Riz
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages262
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.492 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-7384-0031-0
  • EAN9782738400314
  • Date de parution01/01/1988
  • CollectionHistoire et perspectives médit
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Pendant plusieurs décennies, la France a pu sembler échapper au sort commun de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas, que Washington incita fermement à lâcher, après 1945, leur plantureux empire colonial : le non-recours aux archives explique seul le long maintien d'une thèse faisant de l'Etat américain "le spectateur amical, mais demeurant à l'écart, de l'indépendance africaine" (Stephen Ambrose). L'ouverture de la documentation originale (particulièrement les fonds du Quay d'Orsay) autorise une approche radicalement nouvelle des circonstances de l'accession de l'Afrique du Nord à l'indépendance.
Quel rôle les objectifs de la "Porte ouverte" - incompatibles avec l'exclusivisme du Pacte colonial - ont-ils joué dans l'anticolonialisme américain ? Quels efforts les dirigeants français ont-ils déployés pour allonger le "sursis" que la guerre froide succédant promptement à la guerre impartit au colonialisme ? Quelle part faut-il attribuer, chez les alliés adversaires, à la hantise, si souvent feinte, du communisme ? Grâce à quel atout précieux et particulier les Français ont-ils "lâché" les protectorats du Maghreb si tard - près de dix ans après les Britanniques ou les Néerlandais ? Peut-on accorder quelque crédit à l'hypothèse d'une rupture entre la position des démocrates et celle des républicains, à l'égard des possessions coloniales de leurs alliés.
Telles sont les questions fondamentales auxquelles permettent de commencer à répondre, sur la base d'éléments sérieux, les dossiers consultés pour la première fois. Ils éloignent résolument le lecteur de la description du traditionnel tête-à-tête entre les nationalistes musulmans et un colonialisme français incapable de comprendre l'inéluctable nécessité du départ (ou disposé au "divorce" sans oser l'avouer).
Pendant plusieurs décennies, la France a pu sembler échapper au sort commun de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas, que Washington incita fermement à lâcher, après 1945, leur plantureux empire colonial : le non-recours aux archives explique seul le long maintien d'une thèse faisant de l'Etat américain "le spectateur amical, mais demeurant à l'écart, de l'indépendance africaine" (Stephen Ambrose). L'ouverture de la documentation originale (particulièrement les fonds du Quay d'Orsay) autorise une approche radicalement nouvelle des circonstances de l'accession de l'Afrique du Nord à l'indépendance.
Quel rôle les objectifs de la "Porte ouverte" - incompatibles avec l'exclusivisme du Pacte colonial - ont-ils joué dans l'anticolonialisme américain ? Quels efforts les dirigeants français ont-ils déployés pour allonger le "sursis" que la guerre froide succédant promptement à la guerre impartit au colonialisme ? Quelle part faut-il attribuer, chez les alliés adversaires, à la hantise, si souvent feinte, du communisme ? Grâce à quel atout précieux et particulier les Français ont-ils "lâché" les protectorats du Maghreb si tard - près de dix ans après les Britanniques ou les Néerlandais ? Peut-on accorder quelque crédit à l'hypothèse d'une rupture entre la position des démocrates et celle des républicains, à l'égard des possessions coloniales de leurs alliés.
Telles sont les questions fondamentales auxquelles permettent de commencer à répondre, sur la base d'éléments sérieux, les dossiers consultés pour la première fois. Ils éloignent résolument le lecteur de la description du traditionnel tête-à-tête entre les nationalistes musulmans et un colonialisme français incapable de comprendre l'inéluctable nécessité du départ (ou disposé au "divorce" sans oser l'avouer).