Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La langue dans laquelle ils écrivent n'est-elle pour les philosophes que l'instrument indispensable, mais indifférent, de la communication de leurs...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
La langue dans laquelle ils écrivent n'est-elle pour les philosophes que l'instrument indispensable, mais indifférent, de la communication de leurs pensées ? Ce pourrait être le cas, s'ils n'étaient exposés, à chaque pas, au caractère particulier de cette langue, et s'ils ne devaient inventer des stratégies diverses pour l'affronter, comme, par exemple, leur enracinement avéré et déclaré dans une culture, voire dans un sol déterminé, devenu patrie de la philosophie - mais tout aussi bien le parti-pris de la traduction, de la "désappropriation" de la langue, et même de la culture, dans ce qu'elles ont de "national". Or, quelles que soient ces stratégies opposées, elles investissent toutes le rapport à la langue, aux langues ou au langage d'une promesse eschatologique. C'est de la langue que vient le malheur, mais c'est aussi un autre rapport au langage qui est source de salut ou de rédemption, voir de révolution. C'est donc une " autre" philosophie du langage, qui se découvre à travers les œuvres de Nietzsche, Kraus, Benjamin, Rosenzweig, Heidegger ou Derrida, une philosophie qui n'est pas exempte de considérations théologiques et politiques. Qu'attend-on des langues ? Au fil conducteur de la promesse, c'est à cette question que les études qui composent le présent volume entendent reconduire.