Les passions intellectuelles. Désir de gloire (1735-1751) ; Exigence de dignité (1751-1762) ; Volonté de pouvoir (1762-1778)

Par : Elisabeth Badinter
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  • Nombre de pages1212
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.63 kg
  • Dimensions13,1 cm × 19,7 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-221-20345-3
  • EAN9782221203453
  • Date de parution11/10/2018
  • CollectionBouquins
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Dans cette fresque, Elisabeth Badinter, observatrice de l'évolution des moeurs et des mentalités, éclaire de façon inédite la société des Lumières, cette " tribu " intellectuelle qui inaugure les Temps modernes, ses grandeurs et ses faiblesses. Les savants et philosophes qui jusque-là constituaient la République des Lettres travaillaient le plus souvent en vase clos. Assujettis aux institutions, ils n'échangeaient qu'entre eux et pour leur seul profit.
Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois " passions " successives qui suscitent rivalités et surenchères au prix d'affrontements parfois terribles. La première de ces passions est le désir de gloire , et à travers lui l'apparition d'une nouvelle figure incarnée par d'Alembert, codirecteur de l' Encyclopédie avec Diderot : celle du philosophe soucieux de s'imposer comme le meilleur, qui aspire tout à la fois à séduire l'opinion et à s'attirer la reconnaissance de ses pairs.
C'est ce même d'Alembert qui introduit une deuxième passion : l'exigence de dignité . Ayant conquis notoriété et autonomie aux yeux de leurs contemporains, les encyclopédistes, conscients du savoir dont ils sont les détenteurs, appellent désormais au respect de leur indépendance et se refusent à toute concession à une autorité extérieure. C'est alors qu'on assiste à la naissance et à l'affirmation de leur troisième grande passion : la volonté de pouvoir , représentée par Voltaire avec un courage qui force l'admiration.
Autour de lui se forme un vrai parti politique, le parti des philosophes, qui modèle peu à peu la pensée de la bourgeoisie et prépare l'avènement de la Révolution au nom de la justice, de la liberté et de l'égalité entre les hommes. Dans cette étude de grande ampleur, Elisabeth Badinter fournit autant de clés pour comprendre et décrypter l'histoire d'un monde intellectuel dont l'influence sur celui d'aujourd'hui est loin d'être dissipée.
Dans cette fresque, Elisabeth Badinter, observatrice de l'évolution des moeurs et des mentalités, éclaire de façon inédite la société des Lumières, cette " tribu " intellectuelle qui inaugure les Temps modernes, ses grandeurs et ses faiblesses. Les savants et philosophes qui jusque-là constituaient la République des Lettres travaillaient le plus souvent en vase clos. Assujettis aux institutions, ils n'échangeaient qu'entre eux et pour leur seul profit.
Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois " passions " successives qui suscitent rivalités et surenchères au prix d'affrontements parfois terribles. La première de ces passions est le désir de gloire , et à travers lui l'apparition d'une nouvelle figure incarnée par d'Alembert, codirecteur de l' Encyclopédie avec Diderot : celle du philosophe soucieux de s'imposer comme le meilleur, qui aspire tout à la fois à séduire l'opinion et à s'attirer la reconnaissance de ses pairs.
C'est ce même d'Alembert qui introduit une deuxième passion : l'exigence de dignité . Ayant conquis notoriété et autonomie aux yeux de leurs contemporains, les encyclopédistes, conscients du savoir dont ils sont les détenteurs, appellent désormais au respect de leur indépendance et se refusent à toute concession à une autorité extérieure. C'est alors qu'on assiste à la naissance et à l'affirmation de leur troisième grande passion : la volonté de pouvoir , représentée par Voltaire avec un courage qui force l'admiration.
Autour de lui se forme un vrai parti politique, le parti des philosophes, qui modèle peu à peu la pensée de la bourgeoisie et prépare l'avènement de la Révolution au nom de la justice, de la liberté et de l'égalité entre les hommes. Dans cette étude de grande ampleur, Elisabeth Badinter fournit autant de clés pour comprendre et décrypter l'histoire d'un monde intellectuel dont l'influence sur celui d'aujourd'hui est loin d'être dissipée.
Elisabeth Badinter
Née le 5 mars 1944, Elisabeth Badinter est une femme de lettres et philosophe féministe. Agrégée de philosophie, spécialiste du siècle des Lumières, elle est l’auteur d’une trentaine d’essais et biographies. On peut notamment citer « L’amour en plus : histoire de l’amour maternel, XVII au XXème siècle » paru en 1980, « Condorcet, un intellectuel politique » en 1988 et « Le conflit, la femme et la mère » en 2010. Elle développe depuis longtemps une théorie de la ressemblance des sexes et se montre critique à l'égard de récentes lois sur la parité politique ou le traitement des délits sexuels, de telle sorte que les partisans du mouvement féministe ne la reconnaissent plus nécessairement aujourd'hui comme une des leurs. De son côté, elle continue de s'en réclamer, tout en précisant que la vocation du féminisme n'est pas de conduire une guerre des sexes.
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