Eclipsée par la métaphore, la comparaison est demeurée en marge des études critiques. Pourtant, dans la pensée analogique de la Renaissance, la comparaison surgit partout. Ce livre a pour ambition de la réhabiliter et d'étudier sa nature, sa place et ses développements dans la poésie ronsardienne. Sont d'abord rappelées ses origines historiques et théoriques. Sont ensuite étudiés ses catégories formelles, ses registres thématiques et ses sources littéraires.
Enfin, on s'interroge sur les fonctions que la comparaison assure dans l'économie du poème, sur sa pertinence et ses limites. Par son aspect corrélatif, la comparaison est l'instrument privilégié pour tisser et questionner les rapports singuliers que Ronsard établit dans le monde. Si la littérature consiste à représenter, la comparaison en est l'un des instruments rhétoriques et poétiques privilégiés.
L'usage que Ronsard en fait révèle bien des surprises et conduit François Rouget à énoncer une nouvelle forme d'exemplarité : le comparat(h)ème.
Eclipsée par la métaphore, la comparaison est demeurée en marge des études critiques. Pourtant, dans la pensée analogique de la Renaissance, la comparaison surgit partout. Ce livre a pour ambition de la réhabiliter et d'étudier sa nature, sa place et ses développements dans la poésie ronsardienne. Sont d'abord rappelées ses origines historiques et théoriques. Sont ensuite étudiés ses catégories formelles, ses registres thématiques et ses sources littéraires.
Enfin, on s'interroge sur les fonctions que la comparaison assure dans l'économie du poème, sur sa pertinence et ses limites. Par son aspect corrélatif, la comparaison est l'instrument privilégié pour tisser et questionner les rapports singuliers que Ronsard établit dans le monde. Si la littérature consiste à représenter, la comparaison en est l'un des instruments rhétoriques et poétiques privilégiés.
L'usage que Ronsard en fait révèle bien des surprises et conduit François Rouget à énoncer une nouvelle forme d'exemplarité : le comparat(h)ème.