Les misérables

Par : Victor Hugo
    • Nombre de pages1734
    • FormatBeau Livre
    • Poids0.666 kg
    • Dimensions11,3 cm × 18,0 cm × 4,2 cm
    • ISBN978-2-07-014222-4
    • EAN9782070142224
    • Date de parution22/02/2018
    • CollectionBibliothèque de la Pléiade
    • ÉditeurGallimard
    • AnnotateurHenri Scepi
    • AnnotateurDominique Moncond'huy

    Résumé

    Faut-il, peut-on résumer Les Misérables ? Ce qu'en dit Hugo a de quoi intimider : "La destinée et en particulier la vie, le temps et en particulier ce siècle, l'homme et en particulier le peuple, Dieu et en particulier le monde, voilà ce que j'ai tâché de mettre dans ce livre, espèce d'essai sur l'infini". Un essai ? et sur l'infini ? Infini et roman ne font pas toujours bon ménage. Mais ce roman-là, Baudelaire l'a bien vu, est "construit en manière de poème".
    Même idée chez Rimbaud : "un vrai poème". Et chez Hugo déjà : "le poème de la conscience humaine", "une épopée supérieure et définitive". Un livre à part, bien sûr. Une somme, à la fois montagne et océan. Commencé par un pair de France en 1845, interrompu "pour cause de révolution" en 1848, repris par un proscrit en 1860, c'est un roman de l'exil. "Parole enchaînée, c'est parole terrible". Mme Rimbaud mère s'inquiète du pouvoir de cette parole devenue action.
    Elle reproche à Izambard de l'avoir mise sous les yeux de son fils. Ce faisant, elle rejoint Lamartine, qui jugeait le livre faux et dangereux. En 1862, il n'était pas le seul. Mais la ferveur des lecteurs ne cessera de croître et donnera aux Misérables un statut d'oeuvre populaire, "au sens où Homère est de la littérature populaire : une littérature qui s'adresse aux hommes de tous les temps et de toutes les cultures" (Simon Leys).
    Trop tard pour Mme Rimbaud : Arthur admire le "forçat intraitable", dont Une saison en enfer se souviendra. Un siècle et des poussières plus tard, le rimbaldo-hugolien Pierre Michon enfonce le clou : "Méfiez-vous des types bien. Fiez-vous aveuglément à tout forçat évadé". Entré au catalogue de la Pléiade en 1951, le roman du forçat évadé se joue du temps. Il est ici proposé dans une présentation toute nouvelle.
    Nouveau texte : bien que le livre ait été publié du vivant de Hugo, il est difficile (et passionnant) à éditer. Nouvel appareil critique : il fallait tisser des liens avec le reste de l'oeuvre, et rendre le lecteur du XXI ? siècle sensible à l'image du XIX ? qui, du 18 juin 1815 (Waterloo) à l'insurrection des 5 et 6 juin 1832, se dégage de la narration. Un appendice offre des ébauches, des pages écartées, des projets de préface : c'est l'atelier de l'oeuvre.
    Une Note sur la scène et l'image retrace l'histoire de l'illustration et des adaptations. Elle s'adosse à un dossier iconographique : dessins de Hugo, portraits des protagonistes par Brion, caricatures de presse, éditions illustrées... Mais peut-être les images les plus authentiques sont-elles celles que se forme le lecteur. "Des buissons chétifs et difformes" : le bois de Montfermeil. Une fillette soulevant à deux mains un seau plein d'eau, tandis que "le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant" : Cosette.
    Tout à coup, le seau ne pèse plus rien.
    Faut-il, peut-on résumer Les Misérables ? Ce qu'en dit Hugo a de quoi intimider : "La destinée et en particulier la vie, le temps et en particulier ce siècle, l'homme et en particulier le peuple, Dieu et en particulier le monde, voilà ce que j'ai tâché de mettre dans ce livre, espèce d'essai sur l'infini". Un essai ? et sur l'infini ? Infini et roman ne font pas toujours bon ménage. Mais ce roman-là, Baudelaire l'a bien vu, est "construit en manière de poème".
    Même idée chez Rimbaud : "un vrai poème". Et chez Hugo déjà : "le poème de la conscience humaine", "une épopée supérieure et définitive". Un livre à part, bien sûr. Une somme, à la fois montagne et océan. Commencé par un pair de France en 1845, interrompu "pour cause de révolution" en 1848, repris par un proscrit en 1860, c'est un roman de l'exil. "Parole enchaînée, c'est parole terrible". Mme Rimbaud mère s'inquiète du pouvoir de cette parole devenue action.
    Elle reproche à Izambard de l'avoir mise sous les yeux de son fils. Ce faisant, elle rejoint Lamartine, qui jugeait le livre faux et dangereux. En 1862, il n'était pas le seul. Mais la ferveur des lecteurs ne cessera de croître et donnera aux Misérables un statut d'oeuvre populaire, "au sens où Homère est de la littérature populaire : une littérature qui s'adresse aux hommes de tous les temps et de toutes les cultures" (Simon Leys).
    Trop tard pour Mme Rimbaud : Arthur admire le "forçat intraitable", dont Une saison en enfer se souviendra. Un siècle et des poussières plus tard, le rimbaldo-hugolien Pierre Michon enfonce le clou : "Méfiez-vous des types bien. Fiez-vous aveuglément à tout forçat évadé". Entré au catalogue de la Pléiade en 1951, le roman du forçat évadé se joue du temps. Il est ici proposé dans une présentation toute nouvelle.
    Nouveau texte : bien que le livre ait été publié du vivant de Hugo, il est difficile (et passionnant) à éditer. Nouvel appareil critique : il fallait tisser des liens avec le reste de l'oeuvre, et rendre le lecteur du XXI ? siècle sensible à l'image du XIX ? qui, du 18 juin 1815 (Waterloo) à l'insurrection des 5 et 6 juin 1832, se dégage de la narration. Un appendice offre des ébauches, des pages écartées, des projets de préface : c'est l'atelier de l'oeuvre.
    Une Note sur la scène et l'image retrace l'histoire de l'illustration et des adaptations. Elle s'adosse à un dossier iconographique : dessins de Hugo, portraits des protagonistes par Brion, caricatures de presse, éditions illustrées... Mais peut-être les images les plus authentiques sont-elles celles que se forme le lecteur. "Des buissons chétifs et difformes" : le bois de Montfermeil. Une fillette soulevant à deux mains un seau plein d'eau, tandis que "le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant" : Cosette.
    Tout à coup, le seau ne pèse plus rien.
    Victor Hugo
    Victor Hugo est un écrivain, poète et dramaturge français né en 1802 à Besançon et mort en 1885 à Paris. Sa passion de l'écriture commence très jeune puisque, alors élève au lycée, il publie son premier recueil de poème et sera récompensé pour celui-ci. En 1827, il rédige sa première pièce de théâtre et son premier roman historique en 1831. Figure de proue du romantisme, il est élu membre de l'Académie Française en 1841. Après la mort de sa fille, Léopoldine, quelques années plus tard, il est totalement dévasté et décide de se lancer dans une carrière politique. Opposé fermement à la misère, l'ordre moral et religieux ainsi que la peine de mort, il n'a, dès lors, de cesse de se battre pour ses idéaux. Cela se ressent dans l'intrigue et l'écriture de son roman le plus célèbre : Les Misérables. Découvrez aussi Les Contemplations et succombez au style si personnel de cet auteur classique de la littérature française. Notre culture littéraire regorge de chefs-d’œuvre de romanciers ayant laissés une trace ineffaçable dans notre histoire commune. Voyage au centre de la terre de Jules Verne, "Médée" de Pierre Corneille ou encore Les Confessions de Jean Jacques Rousseau, trouvez le livre désiré en quelques clics. Meilleurs prix garantis et livraison à 1 centime sont les atouts de la plus grande librairie en ligne.
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