Piégeux à prononcer, la nouvelle album/bd d'Eleonore Douspis tient ses promesses. L'univers graphique moins poussé que celui du magnifique Cubidule permet de s'attarder sur un cas d'espèce. "A la fin du crétacé, peu de temps avant l’extinction des dinosaures, apparut une créature minuscule et singulière, le miniminimusulus macrophylla, plus communément appelé miniminimus". Casimirs primitifs à l’œil globuleux et à la coiffe feuillue, dans leurs yeux l'intelligence ne brille pas. Anomalie drôlatique, suivre leur évolution est un vrai bonheur même quand la case se passe de tout commentaire. Mininous maladroits et malchanceux, les rapprocher de nous ne ferait que creuser l'écart. Si l'on comprend très vite les raisons de son extinction, on regrette de n'avoir pas découvert plus tôt ces créatures mi végétales, mi animales qui donnent du plaisir aux yeux dans leurs cases tout en nous amusant même si encore une fois il ne faut pas rire du malheur des miniminimus, une autre taille aurait pu sans doute les sauver.
Piégeux à prononcer, la nouvelle album/bd d'Eleonore Douspis tient ses promesses. L'univers graphique moins poussé que celui du magnifique Cubidule permet de s'attarder sur un cas d'espèce. "A la fin du crétacé, peu de temps avant l’extinction des dinosaures, apparut une créature minuscule et singulière, le miniminimusulus macrophylla, plus communément appelé miniminimus". Casimirs primitifs à l’œil globuleux et à la coiffe feuillue, dans leurs yeux l'intelligence ne brille pas. Anomalie drôlatique, suivre leur évolution est un vrai bonheur même quand la case se passe de tout commentaire. Mininous maladroits et malchanceux, les rapprocher de nous ne ferait que creuser l'écart. Si l'on comprend très vite les raisons de son extinction, on regrette de n'avoir pas découvert plus tôt ces créatures mi végétales, mi animales qui donnent du plaisir aux yeux dans leurs cases tout en nous amusant même si encore une fois il ne faut pas rire du malheur des miniminimus, une autre taille aurait pu sans doute les sauver.