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Voici les miniminimus ! Une règle régit leur société : minimaliser sa place pour maximiser l'espace. Sur une très petite île surpeuplée vivent les Miniminimus. Mi-animaux, mi-végétaux, ils naissent des graines des arbres. Pour pallier le manque d'espace, tout chez eux est miniature : les maisons, le mobilier, les objets... La société entière, qui préconise la restriction, admire et honore celles et ceux qui prennent le moins de place.
Un jour, un groupe devenu trop encombrant doit quitter l'île. L'aventure les conduit chez les Maximaximus, leur exact contraire. Mais le bonheur et la paix résident-ils dans la grandeur et la profusion ?
Miniminimus
Piégeux à prononcer, la nouvelle album/bd d'Eleonore Douspis tient ses promesses. L'univers graphique moins poussé que celui du magnifique Cubidule permet de s'attarder sur un cas d'espèce. "A la fin du crétacé, peu de temps avant l’extinction des dinosaures, apparut une créature minuscule et singulière, le miniminimusulus macrophylla, plus communément appelé miniminimus". Casimirs primitifs à l’œil globuleux et à la coiffe feuillue, dans leurs yeux l'intelligence ne brille pas. Anomalie drôlatique, suivre leur évolution est un vrai bonheur même quand la case se passe de tout commentaire. Mininous maladroits et malchanceux, les rapprocher de nous ne ferait que creuser l'écart. Si l'on comprend très vite les raisons de son extinction, on regrette de n'avoir pas découvert plus tôt ces créatures mi végétales, mi animales qui donnent du plaisir aux yeux dans leurs cases tout en nous amusant même si encore une fois il ne faut pas rire du malheur des miniminimus, une autre taille aurait pu sans doute les sauver.