Entre terre et mer, dans les plis ventés de l'histoire, les recoins des anses,
L'épopée magistrale d'une petite île éraflée d'Atlantique, Ys, de ses habitants, la destinée puissante d'évocation de Danaé Poussin, celle qui nage par-delà les bourrasques, dans les marges et les dédales de la cité.
C'est des lunes, des équinoxes, des existences découpées d'océan, des embruns du lointain, des espérances qui s'accrochent aux marées comme à la grande rotation, la pêche comme un mantra.
On y fait l'école à des orphelins du rivage entre deux ciels étoilés, des cartes s'y dessinent au fusain, tout un monde à découvrir.
Un 18e siècle épique, mais défrisant de modernités.
C'est une île, mais deux mondes qui se cognent d'orgueils et d'inégalités.
Cette langue qui vous étreint, c’est déjà tout un monde en soi,
On y croise des saleuses, des matelots, des pêcheurs au loin, buveurs de chimères, des naufrages comme des naufragés, des voiles aux vents assaillies de tempêtes et des amours qui se heurtent aux récifs.
Les marins ne savent pas nager est ce genre de roman titanesque qui vous gonfle d'imaginaires et d'histoires aussi larges que l'horizon, c'est l'Île au trésor, Zola, Melville dans un shaker boisé d'écumes, une malle rouillée des roulis du rivage, qui chuchote à l'oreille et ses mots qu'on cueille à la surface comme les éclats d'une tempête.
Un roman soufflé d'épaisseurs, d'insularités, de mots qui prennent le large.
Un grand roman, brassé d'échos, de mythologies marines et de révolte.
La folle aventure de cette rentrée, quelle maitrise !
Entre terre et mer, dans les plis ventés de l'histoire, les recoins des anses,
L'épopée magistrale d'une petite île éraflée d'Atlantique, Ys, de ses habitants, la destinée puissante d'évocation de Danaé Poussin, celle qui nage par-delà les bourrasques, dans les marges et les dédales de la cité.
C'est des lunes, des équinoxes, des existences découpées d'océan, des embruns du lointain, des espérances qui s'accrochent aux marées comme à la grande rotation, la pêche comme un mantra.
On y fait l'école à des orphelins du rivage entre deux ciels étoilés, des cartes s'y dessinent au fusain, tout un monde à découvrir.
Un 18e siècle épique, mais défrisant de modernités.
C'est une île, mais deux mondes qui se cognent d'orgueils et d'inégalités.
Cette langue qui vous étreint, c’est déjà tout un monde en soi,
On y croise des saleuses, des matelots, des pêcheurs au loin, buveurs de chimères, des naufrages comme des naufragés, des voiles aux vents assaillies de tempêtes et des amours qui se heurtent aux récifs.
Les marins ne savent pas nager est ce genre de roman titanesque qui vous gonfle d'imaginaires et d'histoires aussi larges que l'horizon, c'est l'Île au trésor, Zola, Melville dans un shaker boisé d'écumes, une malle rouillée des roulis du rivage, qui chuchote à l'oreille et ses mots qu'on cueille à la surface comme les éclats d'une tempête.
Un roman soufflé d'épaisseurs, d'insularités, de mots qui prennent le large.
Un grand roman, brassé d'échos, de mythologies marines et de révolte.
La folle aventure de cette rentrée, quelle maitrise !