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Loin d’être une petite fille modèle, Sophie de Réan ne fait que des bêtises ! Sa mère, son cousin Paul et ses amies Camille et Madeleine ont beau essayer de l’entraîner dans la bonne voie, les tentations sont toujours trop fortes. Cependant, sa mère a d’autres soucis : elle doit partir en Amérique. Sa réticence est comme un mauvais présage : madame de Réan se noie pendant la traversée. Et bientôt, le père de Sophie, qui s’est remarié avec madame Fichini, succombe à la maladie.
Ce qu’il ignore, c’est qu’au lieu de protéger sa fille en lui donnant une nouvelle mère, le père de Sophie l’a placée entre les mains de la plus cruelle des marâtres qui, de retour en France, fait de la vie de Sophie un véritable enfer. Seule madame de Fleurville, la mère de Camille et de Madeleine, se rend compte du calvaire de la fillette. Elle propose alors à madame Fichini de la prendre sous son aile.
Un joli retour en enfance...
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/06/les-malheurs-de-sophie-le-roman-du-film.html#more
Extrait de mon avis:
Quel joli retour en enfance !
Me replonger dans Les malheurs de Sophie, c'est revenir plus de vingt ans en arrière, me revoir dans ma chambre, sous ma couette avec ma lampe de chevet à lire mes petits livres chaque soir avant de m'endormir. C'est aussi ces doux moments devant la télé à regarder chaque jour le dessin animé si beau et réussi.
C'est avec plein de nostalgie que j'ai parcouru les pages de ce roman beaucoup plus moderne que celui que j'avais étant petite. Les photos insérées au début des chapitres ou en plein milieu d'une page sont superbes et donnent envie de découvrir la version cinématographique.
L'histoire est fidèle à mes souvenirs, j'ai adoré me remémorer les bêtises de Sophie, cette petite fille dotée d'une grande imagination. Ses espiègleries, ses caprices et son petit caractère nous font chavirer. La pauvre petite puce ne pense qu'à s'amuser et ne voit jamais le mal derrière ses sottises. Rappelez-vous ce passage où elle reçoit un couteau de son papa afin d'apprendre à tartiner ses toasts comme une grande et qui au final aura servi à découper vivant les petits poissons-rouges de sa maman. J'adore ce passage ! Bah oui, elle voulait juste nourrir sa poupée et à aucun moment, elle n'a pensé faire atrocement mal à ces pauvres petits animaux.
Et puis, elle est attachante Sophie et quand arrive la deuxième partie du roman, au moment où il arrive malheur à sa maman et qu'elle se retrouve sous l'emprise de sa méchante belle-mère, nos cœurs se serrent et on a mal pour elle, car ce qui lui arrive est profondément injuste. [...]
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