Les libres de couleur en Martinique. Tome 2, Quand Révolution et retour à "l'Ancien Régime" riment avec ségrégation (1789-1802)
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- Nombre de pages238
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-296-96561-4
- EAN9782296965614
- Date de parution01/06/2012
- CollectionHistoriques
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cet ouvrage vient à la suite de celui intitulé : Les libres de couleur en Martinique. Des origines à la veille de la Révolution française, 1635-1788. Il s'appuie comme le précédent principalement sur des sources d'archives. Afin de poursuivre l'abord de la position des libres de couleur en Martinique dans la société coloniale, cette fois, de 1789 à la fin de la deuxième occupation anglaise en septembre 1802, nous avons utilisé en premier lieu les registres paroissiaux permettant à nouveau la confrontation entre la théorie exprimée dans les textes de loi et la pratique quotidienne des actes relevant des curés, démontrant ainsi comment la ségrégation perdure en dépit de l'impact de la Révolution française dans l'île et à cause surtout du maintien de l'esclavage en Martinique entre 1789 et septembre 1802.
En dépit de certaines velléités égalitaires durant la période révolutionnaire, de la participation d'une partie non négligeable des libres de couleur à la défense de la République française afin de sortir du compartimentage dans lequel ils étaient confinés et l'action d'une minorité d'entre eux en faveur des esclaves par la remise en cause de l'ordre socio-racial, ils sont demeurés dans un entre-deux discriminatoire et ségrégatif.
Ni la politique menée par l'administration centrale et ses représentants dans l'île à l'encontre des libres de couleur, ni celle visant à contenir au plan démographique cette composante sociale par des mesures limitant l'affranchissement n'ont cependant eu raison d'eux.
En dépit de certaines velléités égalitaires durant la période révolutionnaire, de la participation d'une partie non négligeable des libres de couleur à la défense de la République française afin de sortir du compartimentage dans lequel ils étaient confinés et l'action d'une minorité d'entre eux en faveur des esclaves par la remise en cause de l'ordre socio-racial, ils sont demeurés dans un entre-deux discriminatoire et ségrégatif.
Ni la politique menée par l'administration centrale et ses représentants dans l'île à l'encontre des libres de couleur, ni celle visant à contenir au plan démographique cette composante sociale par des mesures limitant l'affranchissement n'ont cependant eu raison d'eux.
Cet ouvrage vient à la suite de celui intitulé : Les libres de couleur en Martinique. Des origines à la veille de la Révolution française, 1635-1788. Il s'appuie comme le précédent principalement sur des sources d'archives. Afin de poursuivre l'abord de la position des libres de couleur en Martinique dans la société coloniale, cette fois, de 1789 à la fin de la deuxième occupation anglaise en septembre 1802, nous avons utilisé en premier lieu les registres paroissiaux permettant à nouveau la confrontation entre la théorie exprimée dans les textes de loi et la pratique quotidienne des actes relevant des curés, démontrant ainsi comment la ségrégation perdure en dépit de l'impact de la Révolution française dans l'île et à cause surtout du maintien de l'esclavage en Martinique entre 1789 et septembre 1802.
En dépit de certaines velléités égalitaires durant la période révolutionnaire, de la participation d'une partie non négligeable des libres de couleur à la défense de la République française afin de sortir du compartimentage dans lequel ils étaient confinés et l'action d'une minorité d'entre eux en faveur des esclaves par la remise en cause de l'ordre socio-racial, ils sont demeurés dans un entre-deux discriminatoire et ségrégatif.
Ni la politique menée par l'administration centrale et ses représentants dans l'île à l'encontre des libres de couleur, ni celle visant à contenir au plan démographique cette composante sociale par des mesures limitant l'affranchissement n'ont cependant eu raison d'eux.
En dépit de certaines velléités égalitaires durant la période révolutionnaire, de la participation d'une partie non négligeable des libres de couleur à la défense de la République française afin de sortir du compartimentage dans lequel ils étaient confinés et l'action d'une minorité d'entre eux en faveur des esclaves par la remise en cause de l'ordre socio-racial, ils sont demeurés dans un entre-deux discriminatoire et ségrégatif.
Ni la politique menée par l'administration centrale et ses représentants dans l'île à l'encontre des libres de couleur, ni celle visant à contenir au plan démographique cette composante sociale par des mesures limitant l'affranchissement n'ont cependant eu raison d'eux.