Les langues et cultures étrangères à la faculté des lettres de l'université de Strasbourg (1838-1967). Une histoire entre conflits et diversification

Par : Albert Hamm
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  • Nombre de pages462
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.863 kg
  • Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN979-10-344-0152-9
  • EAN9791034401529
  • Date de parution12/09/2023
  • CollectionSciences de l'histoire
  • ÉditeurPU de Strasbourg
  • PréfacierMichel Deneken
  • PostfacierAnne Bandry

Résumé

Au lendemain de la défaite française de 1870 et de la réorganisation complète des disciplines enseignées à l'université de Strasbourg devenue "Kaiser-Wilhelms-Universität" fut créée en 1872 la première chaire d'études anglaises en Europe. Cette nouveauté contribua de manière significative à l'institutionnalisation de l'anglistique. L'histoire de l'enseignement et de la recherche dans les autres langues et cultures modernes y prend alors le pas sur la traditionnelle confrontation des langues latine, allemande et française.
Ces dernières, langue nationale et langue étrangère, langue de la patrie ou de l'ennemi, sont liées à l'histoire de la ville et de son université, comme c'est le cas du dialecte alsacien, dont l'emploi reste majoritaire en Alsace au-delà de 1946. Cette histoire binationale, indissolublement liée à celles de la philologie romane et de la germanistique, fait de l'université et de sa faculté des lettres une pierre de touche pour les comparaisons.
Elle explique l'introduction des nombreuses autres langues vivantes. L'histoire des langues est associée aux percées réalisées dans d'autres domaines scientifiques, notamment à la faculté des lettres en histoire ou en sciences sociales.
Au lendemain de la défaite française de 1870 et de la réorganisation complète des disciplines enseignées à l'université de Strasbourg devenue "Kaiser-Wilhelms-Universität" fut créée en 1872 la première chaire d'études anglaises en Europe. Cette nouveauté contribua de manière significative à l'institutionnalisation de l'anglistique. L'histoire de l'enseignement et de la recherche dans les autres langues et cultures modernes y prend alors le pas sur la traditionnelle confrontation des langues latine, allemande et française.
Ces dernières, langue nationale et langue étrangère, langue de la patrie ou de l'ennemi, sont liées à l'histoire de la ville et de son université, comme c'est le cas du dialecte alsacien, dont l'emploi reste majoritaire en Alsace au-delà de 1946. Cette histoire binationale, indissolublement liée à celles de la philologie romane et de la germanistique, fait de l'université et de sa faculté des lettres une pierre de touche pour les comparaisons.
Elle explique l'introduction des nombreuses autres langues vivantes. L'histoire des langues est associée aux percées réalisées dans d'autres domaines scientifiques, notamment à la faculté des lettres en histoire ou en sciences sociales.