Les jolis grands hommes de gauche. Badiou, Guilluy, Lordon, Michéa, Onfray, Rancière, Sapir, Todd et les autres...

Par : Aymeric Monville
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  • Nombre de pages315
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.41 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-37607-119-8
  • EAN9782376071198
  • Date de parution01/08/2017
  • CollectionEssai
  • ÉditeurDelga

Résumé

Onfray suggérant de bombarder Cuba ; Badiou nageant en pleine eurolâtrie bruxelloise ; Lordon promu porte-parole du mouvement Nuit Debout mais annonçant d'emblée que toutes les révolutions "sont belles parce qu'elles échouent" ; Michéa ne voyant dans l'anti-fascisme qu'un alibi "stalinien" ; Roncière se déclarant déçu dans ses doux "espoirs nés de l'effondrement de l'empire soviétique" pour mieux affirmer, blasé, que "la prise de pouvoir, nul ne sait aujourd'hui ce que ça veut dire" ; Todd qualifiant le communisme de pathologie pour mieux vanter les mérites dudit "hollandisme révolutionnaire"...
Le vieux rêve de la réaction, exclure les communistes de la communauté nationale ("communiste, pas français"), prend ici l'apparence de la bonne conscience "progressiste", ingénue. Mais si certains n'ont trouvé d'autre solution que de refaire le congrès de Tours à l'envers et de revenir au temps du grand Jaurès, ce n'est pas pour s'inspirer de son courageux combat pour la paix ; c'est pour mieux conjurer toute une époque : Octobre-17 et Stalingrad, la Résistance et le programme du CNR, l'antifascisme et l'anticolonialisme insufflés par le Komintern, et mieux se plonger ainsi la tête dans le sable.
Pourront-ils encore longtemps "fuir l'histoire" ? Rédigés sur une dizaine d'années, ces articles pianotent sur la gamme qui va de la polémique acerbe à la controverse argumentée, sans exclure parfois l'"exercice d'admiration" (Clouscard, Lukács et d'autres). Ils offrent un point de vue privilégié sur les débats qui agitent la gauche actuelle.
Onfray suggérant de bombarder Cuba ; Badiou nageant en pleine eurolâtrie bruxelloise ; Lordon promu porte-parole du mouvement Nuit Debout mais annonçant d'emblée que toutes les révolutions "sont belles parce qu'elles échouent" ; Michéa ne voyant dans l'anti-fascisme qu'un alibi "stalinien" ; Roncière se déclarant déçu dans ses doux "espoirs nés de l'effondrement de l'empire soviétique" pour mieux affirmer, blasé, que "la prise de pouvoir, nul ne sait aujourd'hui ce que ça veut dire" ; Todd qualifiant le communisme de pathologie pour mieux vanter les mérites dudit "hollandisme révolutionnaire"...
Le vieux rêve de la réaction, exclure les communistes de la communauté nationale ("communiste, pas français"), prend ici l'apparence de la bonne conscience "progressiste", ingénue. Mais si certains n'ont trouvé d'autre solution que de refaire le congrès de Tours à l'envers et de revenir au temps du grand Jaurès, ce n'est pas pour s'inspirer de son courageux combat pour la paix ; c'est pour mieux conjurer toute une époque : Octobre-17 et Stalingrad, la Résistance et le programme du CNR, l'antifascisme et l'anticolonialisme insufflés par le Komintern, et mieux se plonger ainsi la tête dans le sable.
Pourront-ils encore longtemps "fuir l'histoire" ? Rédigés sur une dizaine d'années, ces articles pianotent sur la gamme qui va de la polémique acerbe à la controverse argumentée, sans exclure parfois l'"exercice d'admiration" (Clouscard, Lukács et d'autres). Ils offrent un point de vue privilégié sur les débats qui agitent la gauche actuelle.
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