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  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-330-01450-6
  • EAN9782330014506
  • Date de parution09/01/2013
  • CollectionBabel
  • ÉditeurActes Sud

Résumé

Décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il devra se risquer au plus profond de lui-même pour reprendre les commandes de sa vie. Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l'héritage familial, aventure politique intime et chronique d'une rédemption amoureuse, "Les Insurrections singulières" est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu'au Brésil.
Jeanne Benameur signe une ode à l'élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d'abord intérieures. Et parce que "on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie".
Décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il devra se risquer au plus profond de lui-même pour reprendre les commandes de sa vie. Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l'héritage familial, aventure politique intime et chronique d'une rédemption amoureuse, "Les Insurrections singulières" est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu'au Brésil.
Jeanne Benameur signe une ode à l'élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d'abord intérieures. Et parce que "on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie".

Avis libraires
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1 Coup de cœur
de nos libraires
CamilleDecitre Grenoble
5/5
Les insurrections singulières
Monde ouvrier, vent de révolte et de liberté, tourbillon de la mondialisation, rupture amoureuse qui continue de saigner dans le coeur, déception sociale, honte ou fierté personnelle, besoin vital de comprendre. C'est le parcours initiatique extraordinaire d'un mec ordinaire. Cela fait écho "au paumé" que nous sommes parfois car l'humain est fait de doutes mais aussi d'espoir, ce qui en fait aussi sa grande beauté.
Monde ouvrier, vent de révolte et de liberté, tourbillon de la mondialisation, rupture amoureuse qui continue de saigner dans le coeur, déception sociale, honte ou fierté personnelle, besoin vital de comprendre. C'est le parcours initiatique extraordinaire d'un mec ordinaire. Cela fait écho "au paumé" que nous sommes parfois car l'humain est fait de doutes mais aussi d'espoir, ce qui en fait aussi sa grande beauté.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 16 notes dont 6 avis lecteurs
Brésil
Antoine se souvient de son désir de fuite lorsqu’il était petit garçon. Ce désir d’être ailleurs ne l’a jamais quitté. Son père ouvrier à l’usine, sa mère qui reste à la maison ; il va aller d’essais en essais, de la fac à l’usine qui, pour lui, lui est destinée. Toujours entre deux rêves, entre deux chaises, jamais bien à sa place, enfermé par des mots qui ne peuvent sortir. Mais comment faire sortir cette colère, cette clameur. Et puis, il y eût Karima, il aimait tant la caresser mais son amour le quitte et le revoici à la case départ, chez ses parents « je suis ici depuis huit jours. A nouveau dans la maison de mes parents. Revenu ». Il se souvient, le syndicalisme, le radicalisme pour épater son amour. . « Certains m’ont dit. Bien sûr toi t’as rien à perdre, pas de femme pas d’enfants, tu peux te permettre de gueuler ! Eh bien il faut en profiter, hein ! Je peux me permettre ? Je me permets ! Ils ne comprenaient pas mais moi l’ardeur de Karima avait réveillé ma rage. » Au fil de rencontres, il commence à apercevoir quelque chose, de comprendre. « Je me suis perdu et Karima n’y pouvait rien. Elle m’a fait tenir plus longtemps, c’est tout. Cette nuit, je commence juste à comprendre. Et ça fait mal.» L’usine croqueuse d’hommes se personnalise et devient Lusine. Oui Lusine que l’on va délocaliser au Brésil à Monlevade. Il part avec Marcel pour cette ville dont le nom vient de Jean de Monlevade, un ingénieur français du 19ème siècle. Un voyage initiatique qui lui permet de sortir de lui-même, de trouver les mots, de retrouver son corps, de savoir bouger, de renaître, de se retrouver. Là-bas, il rencontrera non pas ceux qui vont manger son pain, mais des hommes heureux de travailler, mais la délocalisation les guette. Jeanne Benameur est une conteuse de la vie, de la vie familiale, de ce petit monde des ouvriers, des prolos. Elle a su nous faire partager l’inquiétude (mot faible) des ouvriers français pour cette mondialisation soi-disant indispensable ou la globalisation des brésiliens qui leur semblent si lointaine et pourtant si proche. Dans ce livre, Jeanne Benameur est le peintre de la difficulté d’être, de vivre dans ce monde de performance. Sa palette se fait poétique pour parler de l’ordinaire, se fait coupante lorsqu’elle parle des globalisations, se fait humaine lorsqu’elle modèle ses héros. Un très bon livre que je vous recommande. C’est le second ouvrage de Jeanne Bénameur que je lis et ce ne sera pas le dernier !
Antoine se souvient de son désir de fuite lorsqu’il était petit garçon. Ce désir d’être ailleurs ne l’a jamais quitté. Son père ouvrier à l’usine, sa mère qui reste à la maison ; il va aller d’essais en essais, de la fac à l’usine qui, pour lui, lui est destinée. Toujours entre deux rêves, entre deux chaises, jamais bien à sa place, enfermé par des mots qui ne peuvent sortir. Mais comment faire sortir cette colère, cette clameur. Et puis, il y eût Karima, il aimait tant la caresser mais son amour le quitte et le revoici à la case départ, chez ses parents « je suis ici depuis huit jours. A nouveau dans la maison de mes parents. Revenu ». Il se souvient, le syndicalisme, le radicalisme pour épater son amour. . « Certains m’ont dit. Bien sûr toi t’as rien à perdre, pas de femme pas d’enfants, tu peux te permettre de gueuler ! Eh bien il faut en profiter, hein ! Je peux me permettre ? Je me permets ! Ils ne comprenaient pas mais moi l’ardeur de Karima avait réveillé ma rage. » Au fil de rencontres, il commence à apercevoir quelque chose, de comprendre. « Je me suis perdu et Karima n’y pouvait rien. Elle m’a fait tenir plus longtemps, c’est tout. Cette nuit, je commence juste à comprendre. Et ça fait mal.» L’usine croqueuse d’hommes se personnalise et devient Lusine. Oui Lusine que l’on va délocaliser au Brésil à Monlevade. Il part avec Marcel pour cette ville dont le nom vient de Jean de Monlevade, un ingénieur français du 19ème siècle. Un voyage initiatique qui lui permet de sortir de lui-même, de trouver les mots, de retrouver son corps, de savoir bouger, de renaître, de se retrouver. Là-bas, il rencontrera non pas ceux qui vont manger son pain, mais des hommes heureux de travailler, mais la délocalisation les guette. Jeanne Benameur est une conteuse de la vie, de la vie familiale, de ce petit monde des ouvriers, des prolos. Elle a su nous faire partager l’inquiétude (mot faible) des ouvriers français pour cette mondialisation soi-disant indispensable ou la globalisation des brésiliens qui leur semblent si lointaine et pourtant si proche. Dans ce livre, Jeanne Benameur est le peintre de la difficulté d’être, de vivre dans ce monde de performance. Sa palette se fait poétique pour parler de l’ordinaire, se fait coupante lorsqu’elle parle des globalisations, se fait humaine lorsqu’elle modèle ses héros. Un très bon livre que je vous recommande. C’est le second ouvrage de Jeanne Bénameur que je lis et ce ne sera pas le dernier !
Belle ode à la vie mais décevant
J'ai été déçue de ce livre, avec toutes les bonnes critiques associées, je m'attendais à l'aimer aussi ! Je n'ai pas apprécié le style de Jeanne Benameur, peut être trop poétique à mon goût. Le début m'a paru très très lent, j'ai eu du mal à m'attacher à Antoine. Je n'ai pas été touché par "ses malheurs". Le dénouement par contre m'a davantage convaincu avec un beau message d'espoir.
J'ai été déçue de ce livre, avec toutes les bonnes critiques associées, je m'attendais à l'aimer aussi ! Je n'ai pas apprécié le style de Jeanne Benameur, peut être trop poétique à mon goût. Le début m'a paru très très lent, j'ai eu du mal à m'attacher à Antoine. Je n'ai pas été touché par "ses malheurs". Le dénouement par contre m'a davantage convaincu avec un beau message d'espoir.
  • mondialisation
  • Ennuyant
Jeanne Benameur nous conte l'histoire d'Antoine, un ouvrier un peu paumé, qui part chercher des réponses auprès de ceux qui lui prennent son boulot avec la mondialisation. Elle nous parle de ce phénomène tellement ressassé qu'on pourrait avoir peur de retomber dans du déjà-dit. Mais avec cette plume magique, elle apporte un nouveau éclairage : "Parce que les révolutions sont d'abord intérieure. Et parce qu'on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie." Un roman qui souffle un vent de liberté.
Jeanne Benameur nous conte l'histoire d'Antoine, un ouvrier un peu paumé, qui part chercher des réponses auprès de ceux qui lui prennent son boulot avec la mondialisation. Elle nous parle de ce phénomène tellement ressassé qu'on pourrait avoir peur de retomber dans du déjà-dit. Mais avec cette plume magique, elle apporte un nouveau éclairage : "Parce que les révolutions sont d'abord intérieure. Et parce qu'on n'a pas l'éternité devant nous. Juste la vie." Un roman qui souffle un vent de liberté.
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