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Coup de coeur

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent

Par : María Larrea

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  • Nombre de pages205
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-253-24341-0
  • EAN9782253243410
  • Date de parution03/01/2024
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Espagne, juin 1943. Une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon, qu'elle confie aux jésuites. Plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille, qu'elle abandonne dans un couvent. Les deux orphelins connaissent la misère, Franco, mais se rencontrent, se marient et s'installent à Paris. Victoria devient femme de ménage, Julian, gardien du théâtre de la Michodière. Ils auront une enfant, la narratrice.
A vingt-sept ans, Maria croyait s'être affranchie de ses origines : la loge de ses parents, la violence paternelle, les silences maternels... Mais un tirage de tarot va tout chambouler et l'obliger à fouiller le passé, et Bilbao, où naissent les secrets.
Espagne, juin 1943. Une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon, qu'elle confie aux jésuites. Plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille, qu'elle abandonne dans un couvent. Les deux orphelins connaissent la misère, Franco, mais se rencontrent, se marient et s'installent à Paris. Victoria devient femme de ménage, Julian, gardien du théâtre de la Michodière. Ils auront une enfant, la narratrice.
A vingt-sept ans, Maria croyait s'être affranchie de ses origines : la loge de ses parents, la violence paternelle, les silences maternels... Mais un tirage de tarot va tout chambouler et l'obliger à fouiller le passé, et Bilbao, où naissent les secrets.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

5 Coups de cœur
de nos libraires
Jeremy - 1Decitre Part-Dieu
4/5
Merveille de premier roman
Avec un style personnel très coloré, une narration rocambolesque et un rythme intrépide, le roman de Maria Larrea nous happe dès les premières lignes pour nous entraîner dans une reconstitution étourdissante de son histoire familiale - à force d'images, de nombreux détails et d'anecdotes. En quête de ses racines, la narratrice, nous parle d'exil, des solitudes conjuguées au sein de son foyer, interroge la notion de filiation, à la recherche de qui sommes-nous réellement faits. "Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent" se vit comme le récit cinématographique d'une deuxième naissance, profondément humain, touchant, d'une grande sincérité - parfois directe, mais lumineuse. Un roman foisonnant, une langue qui claque, un énorme coup de cœur dont on ressort vivant et que je vous recommande vivement!
Avec un style personnel très coloré, une narration rocambolesque et un rythme intrépide, le roman de Maria Larrea nous happe dès les premières lignes pour nous entraîner dans une reconstitution étourdissante de son histoire familiale - à force d'images, de nombreux détails et d'anecdotes. En quête de ses racines, la narratrice, nous parle d'exil, des solitudes conjuguées au sein de son foyer, interroge la notion de filiation, à la recherche de qui sommes-nous réellement faits. "Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent" se vit comme le récit cinématographique d'une deuxième naissance, profondément humain, touchant, d'une grande sincérité - parfois directe, mais lumineuse. Un roman foisonnant, une langue qui claque, un énorme coup de cœur dont on ressort vivant et que je vous recommande vivement!
Marie-Léonie B.Decitre Bezons
5/5
Quand une tarologue bouleverse votre vie
Dans ce roman en deux parties, Maria Larrea nous raconte la naissance de ses parents à Bilbao, sa propre enfance à Paris, jusqu'à ce que tout son monde bascule. A 27 ans, l'autrice découvre qu'un secret bouleversant entoure sa naissance. Dans sa quête de réponses, c'est aussi sa propre identité qu'elle recherche. Avec beaucoup de recule, d'émotions et de drôlerie, Maria Larrea nous embarque dans son enquête, et on la suit bien volontiers ! Un premier roman passionnant !
Dans ce roman en deux parties, Maria Larrea nous raconte la naissance de ses parents à Bilbao, sa propre enfance à Paris, jusqu'à ce que tout son monde bascule. A 27 ans, l'autrice découvre qu'un secret bouleversant entoure sa naissance. Dans sa quête de réponses, c'est aussi sa propre identité qu'elle recherche. Avec beaucoup de recule, d'émotions et de drôlerie, Maria Larrea nous embarque dans son enquête, et on la suit bien volontiers ! Un premier roman passionnant !
  • Enfance
  • Espagne
  • parents
  • Naissance
  • bilbao
Angéla L. - 2Decitre Ecully
5/5
Une remarquable autobiographie !!
Dès les premiers mots, les premières phrases, Maria Larrea nous transporte au Pays Basque espagnol. Dans la première partie, elle entrelace l’histoire de sa douce enfance avec celles tragiques de ses parents. Puis dans un second temps, on suit sa quête de vérité sur ses origines. Tout au long du roman, Maria Larrea se dévoile de manière bouleversante. Un premier roman vivant et passionnant. Un incontournable de cette rentrée.
Dès les premiers mots, les premières phrases, Maria Larrea nous transporte au Pays Basque espagnol. Dans la première partie, elle entrelace l’histoire de sa douce enfance avec celles tragiques de ses parents. Puis dans un second temps, on suit sa quête de vérité sur ses origines. Tout au long du roman, Maria Larrea se dévoile de manière bouleversante. Un premier roman vivant et passionnant. Un incontournable de cette rentrée.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 2 avis lecteurs
Quête d'identité
M. L. confirme que savoir d'où l'on vient c'est savoir qui on est et où on va. Ça posent des jalons, même insignifiants, nécessaires à nos petites vie. Celle de l'auteur et la quête de ses origines recèlent assez de romanesque pour faire ce beau roman d'amour filiale. Ce qui m'a profondément marqué et interrogé, c'est la façon dont sa quête lui a permis d'aplanir les bosses (misère, violence) de l'histoire familliale et finalement de reconnaître l'Amour malgré le quotidien.
M. L. confirme que savoir d'où l'on vient c'est savoir qui on est et où on va. Ça posent des jalons, même insignifiants, nécessaires à nos petites vie. Celle de l'auteur et la quête de ses origines recèlent assez de romanesque pour faire ce beau roman d'amour filiale. Ce qui m'a profondément marqué et interrogé, c'est la façon dont sa quête lui a permis d'aplanir les bosses (misère, violence) de l'histoire familliale et finalement de reconnaître l'Amour malgré le quotidien.
Une autofiction passionnée et sans concession
Maria, alter ego de l’auteur, est cinéaste. Ses brillantes études à la Fémis lui ont permis de prendre sa revanche sur la modeste condition de ses parents, l’un basque, l’autre galicienne, venus chercher en France l’avenir que l’Espagne de Franco leur refusait. Tous deux abandonnés à la naissance et élevés dans un orphelinat religieux, Julian est devenu à Paris un père alcoolique et violent, gardien du théâtre de la Michodière, et Victoria, une mère résignée, femme de ménage bien peu considérée. Pressée de s’envoler vers une réussite qui n’en a que plus de prix, Maria se retrouve toutefois brutalement ramenée au passé, quand, à presque trente ans, elle découvre son adoption par hasard, grâce aux indications d’une tarologue. Commence alors pour elle une quête obsessionnelle, la ramenant à sa ville natale de Bilbao, pour tenter de dissiper le mystère de sa naissance. S’affranchit-on jamais de ses origines ? Pour la narratrice, la réussite sociale, avec un mari, des enfants, et une profession prestigieuse acquise de haute lutte, devait signifier la rupture avec une enfance et une adolescence marquées par les moqueries de ses amies. « Maria, c'est marrant, tu t'appelles comme notre femme de ménage. » Elle qui rêvait de s’appeler Sophie ou Julie pensait « j’avais enfin trouvé la sortie du labyrinthe que mes parents avaient construit autour de moi. » Mais voilà que la découverte du mensonge entourant sa naissance remet soudain tout en cause, comme si elle n’avait finalement bâti l’édifice de sa vie que sur du vent. Pour renaître enfin dans cette nouvelle existence qu’elle s’est choisie, il lui faut d’abord se réapproprier cette première naissance qu’on lui a volée en lui mentant, c’est-à-dire retrouver ses parents biologiques. Alors seulement, réconciliée avec ce passé qui la rattrape en traître, elle pourra affirmer haut et fort le dicton qui sert de titre à son récit. Scénariste pour le cinéma, Maria Larrea a su projeter les éléments de son autobiographie dans un premier roman tendu comme une arbalète, décochant ses scènes fortes dans le torrent d’une narration aux mots cinglants, toute entière au service d’une urgence impérieuse : « raconter mon histoire », « me la réapproprier », « récupérer le roman familial », « écrire ma vérité ». Une vérité sans laquelle les non-dits ont longtemps et insidieusement creusé leur sillon douloureux, jetant notamment Maria adolescente dans l’instabilité, la rébellion, enfin dans un mélange de honte, de rancoeur et de colère l’empêchant de se construire. Son parcours tumultueux frappe d’autant plus qu’elle nous le livre sans fard, avec une sincérité presque brutale, sur le fond implacable d’une Espagne franquiste misérable et violente, relayé par celui du déracinement et de l’ostracisme vécus dans l’exil, avant que passé et présent ne s’entremêlent autour de l’affaire des bébés volés du franquisme et du parcours du combattant des victimes pour retrouver leur identité. Ce premier roman, aussi habilement composé qu’habité par une écriture passionnée, énergique, sans concession, est autant un témoignage remarquable qu’une entrée réussie en littérature.
Maria, alter ego de l’auteur, est cinéaste. Ses brillantes études à la Fémis lui ont permis de prendre sa revanche sur la modeste condition de ses parents, l’un basque, l’autre galicienne, venus chercher en France l’avenir que l’Espagne de Franco leur refusait. Tous deux abandonnés à la naissance et élevés dans un orphelinat religieux, Julian est devenu à Paris un père alcoolique et violent, gardien du théâtre de la Michodière, et Victoria, une mère résignée, femme de ménage bien peu considérée. Pressée de s’envoler vers une réussite qui n’en a que plus de prix, Maria se retrouve toutefois brutalement ramenée au passé, quand, à presque trente ans, elle découvre son adoption par hasard, grâce aux indications d’une tarologue. Commence alors pour elle une quête obsessionnelle, la ramenant à sa ville natale de Bilbao, pour tenter de dissiper le mystère de sa naissance. S’affranchit-on jamais de ses origines ? Pour la narratrice, la réussite sociale, avec un mari, des enfants, et une profession prestigieuse acquise de haute lutte, devait signifier la rupture avec une enfance et une adolescence marquées par les moqueries de ses amies. « Maria, c'est marrant, tu t'appelles comme notre femme de ménage. » Elle qui rêvait de s’appeler Sophie ou Julie pensait « j’avais enfin trouvé la sortie du labyrinthe que mes parents avaient construit autour de moi. » Mais voilà que la découverte du mensonge entourant sa naissance remet soudain tout en cause, comme si elle n’avait finalement bâti l’édifice de sa vie que sur du vent. Pour renaître enfin dans cette nouvelle existence qu’elle s’est choisie, il lui faut d’abord se réapproprier cette première naissance qu’on lui a volée en lui mentant, c’est-à-dire retrouver ses parents biologiques. Alors seulement, réconciliée avec ce passé qui la rattrape en traître, elle pourra affirmer haut et fort le dicton qui sert de titre à son récit. Scénariste pour le cinéma, Maria Larrea a su projeter les éléments de son autobiographie dans un premier roman tendu comme une arbalète, décochant ses scènes fortes dans le torrent d’une narration aux mots cinglants, toute entière au service d’une urgence impérieuse : « raconter mon histoire », « me la réapproprier », « récupérer le roman familial », « écrire ma vérité ». Une vérité sans laquelle les non-dits ont longtemps et insidieusement creusé leur sillon douloureux, jetant notamment Maria adolescente dans l’instabilité, la rébellion, enfin dans un mélange de honte, de rancoeur et de colère l’empêchant de se construire. Son parcours tumultueux frappe d’autant plus qu’elle nous le livre sans fard, avec une sincérité presque brutale, sur le fond implacable d’une Espagne franquiste misérable et violente, relayé par celui du déracinement et de l’ostracisme vécus dans l’exil, avant que passé et présent ne s’entremêlent autour de l’affaire des bébés volés du franquisme et du parcours du combattant des victimes pour retrouver leur identité. Ce premier roman, aussi habilement composé qu’habité par une écriture passionnée, énergique, sans concession, est autant un témoignage remarquable qu’une entrée réussie en littérature.
Maria Larrea est née à Bilbao en 1979. Elle grandit à Paris où elle suit des études de cinéma à La Fémis.  Elle est réalisatrice et scénariste.