Avec les Gardiens de la Lagune, Viviane Moore nous convie à un voyage élégant et chic dans la Venise des doges. Nous suivons Hugues de Tarse le chevalier Gréco-Syrien, longtemps au servie des rois normands de Sicile ennemis jurés de Venise, même et peut-être parce que, la Dogaresse (femme du Doge) est une Hauteville famille normande de haute lignées.
Mais attention, Viviane Moore ne se laisse pas aller à écrire un simple polar qui se passerait à Venise au temps des Doges, elle entend nous faire revivre cette époque.
Elle nous initie à la géographie incomparable de Venise, entre terre et mer, ce monde dominé par « les eaux et les sortilèges ».
Elle nous apprends par exemple que les jeunes vénitiennes enduisent leur cheveux de jus de coings et de suc de troène pour les faire blanchir au soleil et obtenir ce blond inimitable.
Elle décrit avec subtilité les règles de la navigation des gondoles et des embarcations cinglant dans les eaux de la ville et de lagune, les marchés de victuailles et d'épices envahissant chaque matin les rues de la ville, les fastes des fêtes et l'exagération des costumes et des traditions, chaussures de velours doré, brocarts de soie chamarrés, petits singes portés à l'épaule, lévriers déambulant parmi les invités. »
Le roman de Viviane Moore est Venise, il agit sur le lecteur comme agit sur Hugues et Eléonore, la vision de la ville de Venise apparaissant à mesure que leur navire avance vers sa destination : « L'eau avait pris une teinte glauque. Un voile de brume flottait de nouveau entre la mer et le ciel. (…) apparurent les coupoles de la ville, surmontées de lanternes et de croix d'or, puis ce furent les toits et les murs ocre-rouge, flottant sur la lagune tel un insaisissable mirage. »
Un livre complet avec un glossaire, un annuaire des personnages ayant existé, des références bibliographiques.
On en redemande. Merci Viviane Moore.
Avec les Gardiens de la Lagune, Viviane Moore nous convie à un voyage élégant et chic dans la Venise des doges. Nous suivons Hugues de Tarse le chevalier Gréco-Syrien, longtemps au servie des rois normands de Sicile ennemis jurés de Venise, même et peut-être parce que, la Dogaresse (femme du Doge) est une Hauteville famille normande de haute lignées.
Mais attention, Viviane Moore ne se laisse pas aller à écrire un simple polar qui se passerait à Venise au temps des Doges, elle entend nous faire revivre cette époque.
Elle nous initie à la géographie incomparable de Venise, entre terre et mer, ce monde dominé par « les eaux et les sortilèges ».
Elle nous apprends par exemple que les jeunes vénitiennes enduisent leur cheveux de jus de coings et de suc de troène pour les faire blanchir au soleil et obtenir ce blond inimitable.
Elle décrit avec subtilité les règles de la navigation des gondoles et des embarcations cinglant dans les eaux de la ville et de lagune, les marchés de victuailles et d'épices envahissant chaque matin les rues de la ville, les fastes des fêtes et l'exagération des costumes et des traditions, chaussures de velours doré, brocarts de soie chamarrés, petits singes portés à l'épaule, lévriers déambulant parmi les invités. »
Le roman de Viviane Moore est Venise, il agit sur le lecteur comme agit sur Hugues et Eléonore, la vision de la ville de Venise apparaissant à mesure que leur navire avance vers sa destination : « L'eau avait pris une teinte glauque. Un voile de brume flottait de nouveau entre la mer et le ciel. (…) apparurent les coupoles de la ville, surmontées de lanternes et de croix d'or, puis ce furent les toits et les murs ocre-rouge, flottant sur la lagune tel un insaisissable mirage. »
Un livre complet avec un glossaire, un annuaire des personnages ayant existé, des références bibliographiques.
On en redemande. Merci Viviane Moore.